Voici un petit complément à l’article traitant de la répudiation et du divorce en islam. Il donne un petit aperçu de ce que représente le mariage pour les musulmans. Vous verrez qu’on est très loin de la conception qu’on s’en fait dans le monde occidental, où on parle avant tout « d’union sacrée ». Attention aux surprises pour ceux qui n’ont pas baigné dans la « culture » musulmane!
- - Il y a d’abord la procédure du « tahlil » qui vise à rendre licite pour un homme son ex-femme répudiée 3 fois, en recourant à une sorte de mariage blanc . Pour qu'une femme répudiée soit de nouveau licite à son ex-mari, il faut qu’il y ait mariage et relation sexuelle avec un autre homme, sans nécessairement qu’il y ait éjaculation. "Le mari qui aura répudié 3 fois sa femme libre (non esclave) ne pourra la reprendre qu'après avoir été mariée légitimement, que ce mariage ait été consommé puis que la femme ait été répudiée par son second mari et seulement après avoir laissé passé le délai prescrit". Le second mari doit prononcer la formule de répudiation le lendemain du mariage. Même si les juristes sont partagés sur la validité de ce mariage, il n’en demeure pas moins que ces cas sont prévus et traités dans la charia.
- - Ensuite, le nikah urfi : mariage caché mais que le mari compte bien révéler plus tard . Très peu ou pas du tout utilisé (sauf peut-être en Egypte), il n’en est pas moins vrai que ce type de mariage existe http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikah_urfi
- - Il y a aussi la mutaa : mariage temporaire pratiqué par les chiites, surtout en Iran. Pratiqué aussi en Algérie pendant les années noires du terrorisme autre que le terrorisme d’Etat, celui du FIS (Front Islamique du Salut) et de son « bras armé » l’AIS (Armée Islamique du Salut). Même s’il est condamné par la majorité des sunnites, il n’en demeure pas moins vrai qu’il figure dans le coran sous l’appellation de « mariage de jouissance ». A noter qu’une règle prévoit que si la fille n’a jamais été mariée, le « mari temporaire » doit demander l’accord d père.
- - Le musulman peut se marier suivant la procédure du nikah al misyar « mariage du voyageur », où la femme n’a comme d’habitude pas tiré le bon numéro et où elle se voit réduite ni plus ni moins qu’à un rôle de péripatéticienne sans salaire. Basé sur un contrat de mariage dans lequel la femme doit renoncer à la cohabitation, à son entretien financier, à un domicile fourni par le « mari », au partage équitable des nuitées en cas de polygamie, etc. Le « mari » peut voir son objet sexuel , pardon : sa femme légitime (eh oui ! Elle l’est, pour la charia !) quand bon lui semble.
Remarquez bien que la femme n’est ni plus ni moins qu’un objet sexuel, une poupée qu’on n’a même pas besoin de gonfler, il y a juste à la siffler. Une vulgaire marchandise.
Voila donc, toutes ces belles choses bien morales peuvent sembler dépasser tout entendement humain, pourtant, elles existent bien .Un esprit à peu près sain ne peut pas simplement les imaginer.
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