Le Département d’Etat américain essaie de dissuader les musulmans américains d'aller faire le djihad fi sabilallah au Moyen-Orient en utilisant une vidéo censé leur inspirer on ne sait quelle crainte ou appréhension.
Le résultat de cette opération "marketing" risque de ne pas être celui escompté par les Autorités américaines. Pour ces raisons principalement:
1° Ces atrocités, les djihadistes les font subir aux non-musulmans et à ceux qui, selon eux, ne sont pas ou ne sont plus musulmans. C'est-à-dire des musulmans qui n'ont pas basculés (ou pas encore) dans l'horreur. Ceux qui ont délaissé le message le plus sanguinaire du coran. Ces musulmans sont pour les djihadistes et candidats djihadistes des kouoffar, au même titre que les chrétiens. Il est donc normal qu'ils subissent le sort des chrétiens, même s'ils ont récité la Chahada, la profession de foi.
Les tuer, c'est une manière pour les vrais musulmans d'accumuler des "hassanates", ces sortes de bons-points qu'on collectionne durant toute sa vie et qui déterminent l'accès ou non au paradis-lupanar d'allah et aux 72 houries.
2° Les musulmans ont le culte du chahid (martyr): celui qui meurt au combat fi sabilallah (dans le chemin d'allah). Le coran leur dit que celui qui accomplit le djihad au nom d'allah mais ne meurt pas à la guerre aura une vie merveilleuse dans le paradis-bordel musulman. Et s'il est tué, il ira directement dans ce paradis, sans jugement, et il ouvrira les portes à 70 membres de sa famille.
3° Les musulmans ont le culte de la mort et du sang. Le sang ne les impressionne pas. Tout gamins, ils sont habitués au sacrifice d'animaux: à chaque fois que le père égorge un poulet, un lapin, un mouton ou une chèvre, les plus jeunes des enfants, garçons ou filles mais surtout les garçons, doivent assister.
Ce qui nous retourne et nous révolte, ce qu'on conçoit comme une extrême sauvagerie, n'est pour eux qu'un acte ordinaire tout ce qu'il y a de banal.
4° Par extension, il suffit d'un peu de bourrage de crâne et du rappel de quelques versets du sabre -ayat ass-Sseif - pour passer sans problème à l'étape suivante. De l'égorgement d'animaux à l'égorgement d'humains. Ou leur décapitation, ou leur crucifixion, ou toutes autres formes de violences mortelles dont ils sont habitués.
Des Syriens de l'ASL, armés et soutenus par l'Occident, ont balancé des kouffar depuis les terrasses des immeubles: une innovation, non prévue dans le coran.
Les Iraniens quant à eux pendent leurs condamnés avec des grues télescopiques, autre "innovation technologique", il faut savoir adapter le coran au modernisme!
Et les Saoudiens ont dans leur répertoire pénal toute une panoplie de châtiments pratiqués en son temps par leur "beau modèle" ou par ses sbires.
Répertoire qui va de la décapitation à la peine qui consiste à couper les membres opposés, main droite et jambe gauche. Sade n'a pas connu le coran, probablement: il en aurait fait son livre de chevet et y aurait trouvé mille source d'inspiration!
Ces mêmes Saoudiens ont aussi des recueils scolaires tout ce qu'il y a d'officiel, destinés à de jeunes élèves, sur la façon de couper la main, proprement et de manière halal. Sans aucune appréhension, sans aucun tremblement. Comme vous et moi lorsqu'on coupe une pomme en deux, ou qu'on tranche notre pain. Pas plus d'effets que çela.
Voila comment on fabrique des assassins que toute forme de mort et de souffrance laisse impassible et qui ne craignent qu'une chose: de ne pas être admis par allah.
Quelle dégringolade, pour l'humanité! Merci à Souha de Tunis pour cette illustration |
Encore une fois, on s'adresse aux musulmans en utilisant des concepts d'Occidentaux, qui sont pour le moins inconnus de la Oumma islamiya, ou pire: qui sont combattus. C'est donc l'effet inverse qui risque de se produire: cette vidéo va plutôt susciter de nouvelles vocations djihadistes!
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