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En ce moment décisif pour notre pays, NOUS, soussignés citoyens de la République tchèque, refusons de regarder passivement nos institutions nationales et nos représentants politiques perdre leur temps au lieu de réaliser leur obligation première; qui est, selon notre Constitution, la défense des intérêts et de la sécurité des citoyens de la République tchèque.
La migration massive actuelle représente une menace fondamentale pour la stabilité de l’Europe et des Etats membres de l’Union européenne.
Nous sommes confrontés à une menace cruciale pour l’avenir de notre pays.
Nous ne sommes pas indifférents aux souffrances des milliers de personnes victimes de guerres ou d’autres catastrophes mondiales, mais nous refusons l’instrumentalisation en cours de l’opinion publique, fondée sur la création d’un faux sentiment de solidarité avec les migrants.
Nous refusons de transformer le problème actuel de migration en un débat sur l’attitude positive ou négative que les Européens portent sur les diverses cultures, nations, et ethnies.
Nous nous rendons compte des risques et des menaces générées par les mixités artificielles et disparates des nations, des cultures et des religions.
Le gouvernement tchèque, face aux risques rencontrés actuellement dans notre pays et en Europe, adopte une attitude hésitante et hautement ambiguë.
Le gouvernement ne s’oppose pas suffisamment à la pression croissante des dirigeants européens qui nous obligent – comme tant de fois dans l’histoire – à sacrifier nos intérêts nationaux à leurs intentions politiques.
Il est inacceptable que, sous le label de l’Union européenne, les règles de l’espace Schengen soient bafouées, surtout sous la pression de l’Allemagne et de la France.
Il est inacceptable que les pays cherchant à respecter ces règles, par exemple la Hongrie, soient menacés de sanctions par l’Union européenne.
Nous nous opposons à ce que les autorités et la majorité des médias marginalisent, méprisent et bâillonnent les appréhensions justifiées d’une large partie des populations tchèque et européenne.
De même, nous nous opposons aux différents groupes politiques élitistes qui se cachent derrière la façade de savants, d’académiciens et de prétendues autorités morales et qui se réclament de l’opinion publique.
Pour toutes ces raisons, nous interpellons le gouvernement tchèque pour qu’il :
- assure la sécurité intérieure et la sûreté de nos frontières en utilisant tous les moyens disponibles, y compris la Police et l’Armée de la République tchèque,
- garantisse le respect de l’ordre juridique national et des engagements internationaux ratifiés et empêche l’émergence du chaos migratoire qui existe déjà dans de nombreux pays voisins,
- refuse de l’Union européenne tout quota, toute mesure de répartition des migrants,
- travaille à amener les pays ayant une « porte d’entrée » migratoire à accomplir leurs obligations en reconduisant les migrants à dans leur pays d’origine,
- respecte les accords en vigueur en matière de politique d’asile et refuse toute tentative de changement facilitant et stimulant l’immigration,
- propose aux citoyens tchèques, par la voie du référendum, les engagements internationaux et les normes juridiques initiées en la matière ; ou, le cas échéant, sollicite un nouveau mandat dans le cadre d’élections anticipées.
Signataire n°1: Václav Klaus le 4 septembre 2015
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Václav Klaus: premier Président de la République Tchèque. Il a gardé cette fonction jusqu'en 2013.
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