Instinct grégaire: instinct des hommes et des animaux qui les pousse à vivre en groupe. Instinct communautariste. Besoin qu'ont certains humains à se refermer autour d'un groupe compact. Sens figuré: qui tend à suivre les foules.
Je pense sincèrement que l'islam n'est pas soluble dans la laïcité ni dans la démocratie. Il n'y a qu'à contempler là où l'islam est maître pour s'en rendre compte. Les musulmans n'acceptent pas ceux qui leur sont différents, essentiellement parce que l'islam établit une hiérarchie entre les humains et donc ignore les rapports d'égal à égal. L'islam ne considère les hommes que sous 2 formes: le dominant et le dominé.
Pour se rendre compte de la vanité de vouloir laïciser et démocratiser les sociétés musulmanes, il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays où cette religion domine. Voir dans quelles conditions vivent les chrétiens d'Orient, ce que subissent les coptes d'Egypte et les chrétiens d'Algérie. Voir le résultat des conflits religieux en Ethiopie, au Soudan, au Liban, en Somalie et ailleurs. Constater le bourbier dans lequel pataugent les ex-républiques soviétiques aux terminaisons en « stan » ou en Tchétchénie, dans quel marécage se débattent les minorités ethniques non musulmanes d'Indonésie. A ce propos, voici reproduit le condensé d’un article du quotidien Libération sur l’Indonésie (édition des samedi 11 et dimanche 12 avril 2009) :
"Le jaipong, danse traditionnelle javanaise, est devenu la cible des musulmans. Le gouverneur de la province de Java-ouest s’en est pris à cette danse qui emprunte aux arts martiaux indonésiens, à la danse du ventre turque et à la gestuelle thaïlandaise. Les conservateurs viennent d’émettre des réserves sur la pratique du yoga, jugée déviante par rapport aux enseignements de l’islam. Le PKS (parti islamiste) justifie ses critiques contre le jaipong : « il est possible que lorsque la loi sera pleinement appliquée, la danse soit interdite parce que trop érotique ». Une avocate féministe s’alarme des coups portés aux principes des droits de l’homme. Le vice-président d’une grande organisation musulmane du pays juge que « les valeurs sociales et religieuses du pays doivent être respectées », ajoutant : « les droits de l’homme peuvent être différents en Indonésie ». Une consultante culturelle fulmine : « C’est à croire que les femmes n’ont pas de cerveaux et ne peuvent pas s’exprimer toutes seules ». Le responsable d’un centre culturel constate : « Une minorité islamique très active parle de plus en plus fort. Comme dans le reste du monde, cela s’accompagne d’une radicalisation »."
Les exemples peuvent être multipliés à l'envie. Sans oublier l'Irak et l'Afghanistan, que Bush fils a voulu, dans une sorte de délire insensé, « démocratiser » de force, malgré les populations locales.Si le « commandant » Massoud, tant encensé par l'Occident et tant décrit par tous les médias comme « grand démocrate », était encore en vie et qu'il ait pris le pouvoir en Afghanistan, qui pourra croire un seul instant que ce pays serait devenu une Suisse d'Asie? J'omets volontairement les ayatollahs iraniens et le Hamas palestinien qu'on taxe volontiers d'extrémistes.
Essayer de faire le décompte des conflits actuels que subit cette vieille Terre qui pourtant en a connu bien d'autre: l'énorme majorité des conflits actuels impliquent des musulmans et dans la plupart des cas, ils en sont les instigateurs!
Sans oublier le racisme viscéral des musulmans envers les Juifs, qui là aussi trouve sa justification dans le Coran. En Kabylie, l'insulte suprême jusqu'à ces dernières années est : « a miss p-ouday (ou b-ouday)», « fils de Juif ». Heureusement, cette expression tend aujourd'hui à disparaître: les Kabyles commencent à connaître leur histoire et se rendent aussi compte que beaucoup d'entre eux ont des ancêtres communs avec le Juifs. C'est peut-être l'explication.
On le constate partout en Europe où la présence musulmane est significative: on voit une société qui vit à part repliée sur elle-même, qui a ses règles particulières, qui ne fait aucun effort d'adaptation, encore moins d'intégration. Les contacts avec les autres se limitent au strict nécessaire. Par exemple, les mariages mixtes libres sont quasiment inexistants sauf cas isolés: les mariages sont presque toujours précédés d'une conversion à l'islam. Dans les autres cas, il y a répudiation par la famille musulmane. Et la perception qu'ont les musulmans d'Europe de la démocratie est très bien résumée par Dalil Boubekeur. Ce haut personnage respecté de tous, recteur de la mosquée de Paris, président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et que tout le monde s'accorde à classer parmi les plus modérés, a dévoilé sa vraie nature dans son "Traité moderne (sic) de théologie islamique" paru en 2003. En voici quelques extraits:
- "La nationalité musulmane est une supra-nationalité essentiellement morale et indivisible. Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l’intérêt, les données de l’histoire ou de la géographie" .
- [...] "(la communauté musulmane est) la meilleure des communautés qui ont surgi parmi les hommes, ordonnant le bien et interdisant le mal".
- "Les croyants d’hier et ceux d’aujourd’hui appartiennent, en dehors du temps et de l’espace à la même famille spirituelle dont les vivants et les morts sont liés à Dieu et entre eux par un lien indissoluble".
- "Autant dire qu’une rupture avec Dieu signifie aussi la rupture du mécréant, de l’apostat, de l’incrédule, de l’hérétique avec la communauté du Prophète dans sa totalité".
Si une autorité religieuse reconnue comme Dalil Boubeker ose l'écrire, c'est que le fait est reconnu par tous les musulmans: l'islam est plus qu'une nationalité. Ce qui revient à dire que toute loi nationale est inférieure à la « loi divine » et ne doit s'appliquer aux musulmans que dans la mesure où elle n'est pas contraire à la Charia. Au passage, on apprend que cette « nationalité » est supérieure à toutes les autres, ce qui a pour conséquence de développer un complexe de supériorité chez les musulmans (ce que je m'efforcerai de développer plus tard). Nous tous qui n'en faisons pas partie sommes, au pire des gens à éliminer et au mieux, tout juste tolérés. On apprend également que pour l'islam, il peut y avoir des nationalités fondées sur le seul critère de la religion et que le communautarisme est une vraie institution qui protège de l'influence extérieure. Dalil Boubekeur nous apprend également que le mécréant (le chrétien), l'apostat, l'incrédule et l'hérétique doivent être reniés par la famille musulmane, ce qui est vérifié par cette fetwa: « Une mère, une soeur, ne doivent plus recevoir chez elle le fils ou le frère qui a apostasié, elles doivent rompre tout lien avec lui ».
Force est de constater que l'islam est incompatible avec la démocratie, ne serait-ce que parce qu'il ne tolère aucune autre religion. L'islam est aussi incompatible avec l'idée d'Etat-nation telle que nous la concevons. Pour les musulmans, vivre dans un Etat théocratique est leur souhait et leur ambition: l'individu en tant que tel ne compte pas, seule compte la Oumma, la « Communauté des Croyants ». Dès lors, pourquoi donner des droits ou des libertés aux individus? Il n’y a qu’à examiner les faits : les seuls votes où le citoyen a choisi "librement" se sont passés en Algérie quand le FIS a failli renverser la dictature en képi et dans la bande de Gaza: pour ces 2 scrutins, on a vu le résultat! Il ne pouvait d'ailleurs pas en être autrement quand tous les pays musulmans, qu'ils soit émirats, royaumes, républiques ... ont inscrit la Charia dans leurs Constitutions.
Concernant le Droit international, il faut savoir qu'on retrouve les mêmes principes: les pays musulmans, regroupés sous la fumeuse dénomination d'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui siègent tous à l'ONU et sont tous signataires des Chartes et Conventions internationales, n'ont ratifiés ces textes qu'avec des réserves, notamment ceux relatifs aux droits individuels. En arguant que ce qui est valable pour les Occidentaux ne l'est pas forcément pour les autres, en quoi ils sont rejoints par des pays comme la Chine ou, plus surprenant, ... Singapour! En clair, le Droit international s'applique partout, sauf en terre d'islam. Pour la bonne raison que tout est contenu dans le Coran, tout y est prévu et même l'imprévu peut être interprété. Ainsi, n'importe quel émir, auto-proclamé ou vrai érudit de l'islam, décrète une fetwa quelle qu'elle soit et chaque musulman est tenu de s'y conformer. Un aspect de la justice telle que perçue en pays d'islam. N'importe quel émir, qu'il soit théologien ou imposteur, érudit ou ignare, légitime ou non, peut légiférer au nom d'Allah et sa sentence est supérieure à la Loi.
Les musulmans sont persuadés d'être les seuls dans le vrai au prétexte que le Coran est la dernière « parole divine » révélée: ils s'en tiendront à leur version et rien d'autre.
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