Tout d'abord, un sondage paru dans le journal «Le Monde» en date du 4 janvier 2011: 42% des Français considèrent que la présence des musulmans est une menace pour l'identité nationale. C'est beaucoup, mais en même temps, on peut se poser une question: jusqu'à quel point les Français vont-ils endurer pacifiquement, stoïquement, les coups de boutoir d'un islam agressif et vindicatif? Qui met à mal chaque jour un peu plus les principes de laïcité.
Ensuite, un fait qui peut paraître comme un acte isolé provoqué par un détraqué: une jeune femme agressée il y a un an, le 12 janvier 2010, en allant à son travail. Son nom: Rayhana. Son lieu de travail: un théâtre. Son métier: auteur et comédienne. Son agresseur l'asperge d'essence et elle échappe de justesse à l'immolation. La raison: dans sa pièce de théâtre, elle met en scène 9 femmes algériennes qui se retrouvent régulièrement dans un hammam pour parler de leur quotidien. Un quotidien proche de l'univers carcéral, imposé par les hommes au nom de la tradition, de la culture. Au nom de la religion.
Dans un entretien accordé à un journal, Rayhana dit avoir fui son pays, l'Algérie, refusant la terreur, refusant de voir sa liberté réduite, refusant une vie d'être humain de seconde zone. Elle a fui son pays, dont le Code de la Famille, qui régit le quotidien, lui donne une place entre l'humain et l'animal de bât. Ce Code, inspiré directement de la Charia lui interdit toute initiative, tout acte qui ne serait pas cautionné ou autorisé par un quelconque élément mâle de la famille: père, frère ou mari. Ce Code qui la ravale au rôle de poule pondeuse tout juste bonne à faire la popote et torcher les mômes, qui lui interdit entre autres de voyager seule, qui lui refuse, sauf à de rares exceptions, la garde des enfants en cas de divorce.
Avant son agression, elle avait reçu des menaces. « Je n'est pas la preuve que c'est à cause de ma pièce, mais, sinon, pour quelle autre raison? On a voulu me brûler pour me faire taire » dit-elle.
Avant d'ajouter: « Ils m'ont traitée de mécréante alors que je ne portais pas de mini-jupe ». Phrase très lourde de sous-entendus, de non-dits qui dénote bien l'univers paranoïaque des musulmans et les carcans dans lesquels Allah les enferme: une femme qui porte une jupe ou une mini-jupe n'est pas une bonne musulmane! Et surtout, implicitement, cette phrase nous dit en substance qu'il suffit de naître en terre d'islam ou de parents musulmans pour se voir attribué, imposer cette religion, même malgré soi! Il n'y a pas d'autre choix possible! Porter une mini-jupe, c'est aussi être mécréant et nous savons que le Coran dit textuellement que tout mécréant doit être éliminé. Même elle, la pauvre Rayhana, semble admettre qu'une femme portant une mini-jupe n'est pas « une bonne croyante »: c'est dire si ces moeurs sont bien ancrées dans les subconscients!
Ce que nous prenons pour des actes isolés se répète malheureusement au quotidien et sous des formes diverses: combien de jeunes femmes et de jeunes filles, pourtant Françaises en vertu du droit du sol, ont été emmenées de force au pays d'origine de leurs parents, en Turquie, en Afrique du Nord ou en Afrique Noire? Combien ont été mariées de force à des personnes qu'elles n'avaient jamais vu auparavant? Combien ont subi et subissent encore des violences de toutes sortes? Aucune statistique ne viendra nous le dire: omerta et bouche cousue, en premier lieu parce que ces jeunes filles n'osent pas parler, encore moins se révolter, de peur des conséquences. Alors, elles subissent en silence. Par peur et pour ne pas jeter le déshonneur sur la famille. Car en plus, il s'agit d'un déshonneur: un flirt, un simple sourire adressé à un homme suffit à « déshonorer » la famille. Une simple mini-jupe suffit à faire de celle qui la porte une prostituée.
Les causes profondes ne doivent pas être recherchées longtemps: elles sont dans le Coran. Les restrictions faites aux femmes sont trop nombreuses pour être énumérées ici, je me contenterai de quelques extraits significatifs:
- « Les hommes sont des directeurs pour les femmes, du fait que Dieu a placé chez les premiers des qualités par lesquelles il les a élevés au-dessus des secondes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises. Elles doivent conserver soigneusement pendant l’absence de leur mari ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles et confinez-les dans leurs lits, vous les battrez, mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est élevé et grand ». (sourate 4).
- « S’il [le mari] vous répudie, le Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, mariées précédemment ou vierges." (Sourate 66).
- « Faites témoigner par deux témoins d’entre vos hommes et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, de sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse le lui rappeler" ». (Sourate 2).
- « Restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas à la manière d’avant l’islam. Priez, acquittez la zakat et obéissez à Dieu et à son Messager. Dieu veut vous débarrasser de vos souillures, gens de maison et vous purifier ». (Sourate 33).
Si on ajoute que la femme peut être répudiée à tout moment, sans autre forme de procès, le mari se contentant de prononcer trois fois la formule consacrée devant témoins (trois fois "talâq, talâq, talâq"), on comprend un peu mieux ces autres extraits de versets et hadiths:
- « Si j’ordonne à quelqu’un de se mettre à genoux, je donnerai cet ordre à la femme de le faire devant son mari, car il jouit d’un grand droit sur elle »
- « Toute femme qui décède après avoir joui de son époux entrera directement au paradis ».
- « Si un homme appelle sa femme pour son plaisir sexuel, elle devra obéir même si elle est aux fourneaux ».
Enfin, les ulémas de l'islam de France, dans leur interprétation des textes, nous donnent leur vision du rôle de la femme:
« Voici quelques unes des raisons de la tutelle réservée à l’homme sur la femme :
1) La perfection de la raison et le discernement. Al-Qurtubi dit : "Certes les hommes se distinguent par une raison et une capacité d’administrer plus parfaites. C’est pourquoi il leur a été donné le droit de diriger les femmes".
2) La perfection dans la religion. En effet, la femme subit des menstrues et des couches pendant lesquelles elle abandonne la prière et le jeûne, ce qui n’est pas le cas de l’homme.
3) La fourniture des biens représentant la dot et la dépense vitale qui constituent une obligation réservée à l’homme. C’est pourquoi, si le mari refuse d’assurer la dépense due à la femme, celle-ci a le droit de demander à la justice la dissolution du mariage. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire