vendredi 14 juin 2013

Nos fins analystes de l'islam

Petit retour en arrière.

Dans le numéro 1060 de Courrier International de février 2010, l'éditorialiste Philippe Thureau-Dongin a affuté sa plus belle plume pour nous donner une magistrale leçon d'Histoire, de Géopolitique et d'Islamologie, avec des majuscules.

L'édito, à propos de la "révolution" libyenne:

[...] "Pas plus que dans les pays voisins [Tunisie et Egypte], les mouvements islamistes ne joueront un rôle de premier plan. Ce déclin de l'islamisme, annoncé par certains observateurs comme Olivier Roy ou Gilles Kepel, est maintenant devenu patent, comme le montrent les articles de la presse arabo-musulmane que nous publions dans notre dossier. Pourtant, les cercles islamistes conservateurs ont sans doute préparé le terrain aux révolutions arabes en dénonçant notamment la corruption des moeurs et la prévarication des potentats...
On a déja vécu quelque chose de comparable en France au cours du XVIIIè siècle: les cercles jansénistes, liés à la bourgeoisie parlementaire, ont préparé la Révolution en critiquant l'absolutisme, mais cette révolutin a tourné le dos au catholocisme. De même, le printemps arabe n'est pas islamiste, tout juste islamique".



Belle analyse de la fine fleur de l'intelligentsia médiatico-politicarde qui a enfermé les peuples d'Europe dans le goulag intellectuel de la pensée unique et qui déverse ses monstrueuses âneries depuis plus de 40 ans.

Ce plumitif est directeur du "prestigieux" Courrier International", qui fait référence en matière de journalisme.

A noter que ce journaleux se sert des termes exacts employés par Mahomet dans son coran, volontairement ou non, quand il utilise les vocables "corruption des moeurs" et "prévarication". Des mots qui reviennent souvent dans le bla-bla du gourou mahométan.

Ce gratte-papier fait bien de citer les grandes figures de l'islamologie que sont Olivier Roy et Gilles Kepel: ces grands ulémas sont dans la droite ligne de ceux qui bradent leur pays et ses valeurs. A l'image d'autres dhimmis tel Bruno Etienne (mort en 2009), le roi de "la laïcité ouverte sur la diversité religieuse et culturelle", ça ne s'invente pas. Il est aussi le "père spirituel" de Kepel.
Ces dhimmis, comme Pascal Boniface ou encore ce sous-marin de l'islam qu'est Mathieu Guidère, défendent becs et ongles, malgré toutes les démonstrations contraires, l'image d'un islam tolérant et paisible. Pour Roy comme pour Kepel, l'islamisme agonise. Roy nous dit que "les islamistes sont absents dans ces printemps arabes" et Kepel  considère que "la radicalisation de l'islam est un signe de déclin". On constate les résultats dans ces pays, auxquels il faudra bientôt ajouter la Syrie, peut-être la Jordanie, et pourquoi pas la Turquie. Autant de pays où l'islam "est en déclin", nous diront ces grands savants, le moment venu.

Quand on vous dit que nous avons à faire à la fine fleur des analystes, que le monde entier nous envie!
Si le ridicule tuait, ils ne resterait d'eux que les squelettes.


                Si vous rencontrez Olivier Roy ou Gilles Kepel, fuyez! 


Le comble de l'hypocrisie, de la mauvaise foi et de l'inconscience est d'oser comparer les génocidaires fanatisés par le coran aux jansénistes dont Blaise Pascal est le plus célèbre adepte. Et également de comparer ces djihads à la Révolution française qui a donné au monde la Déclaration des Droits Humains, même si cet épisode glorieux de l'Histoire de France a eu aussi ses périodes noires.


Les leçons ne servent à rien: nos traitres, moralisateurs de salon et champions de la défense de tout ce qui n'est pas occidental, continuent à nier l'évidence, en traitant de fascistes et d'extrémistes tous ceux qui osent les contredire. 

Le résultat est là, aujourd'hui: leur morale multiculturaliste a fini par faire de l'Occident une poudrière qui n'attend qu'une étincelle pour exploser.


NB: Je dois dire qu'au sujet de la Tunisie, je m'étais également lamentablement planté (voir ici) en croyant que le peuple tunisien, plus et mieux éduqué que les populations musulmanes sauvages d'Egypte et de Libye, ne pouvait pas réagir de la même manière. La suite m'a malheureusement donné tort. Il n'est jamais trop tard pour faire son méa-culpa, mais j'aurais tant voulu que les événements me donnent raison, pour une fois que j'avais un petit espoir au sujet d'un peuple dominé par l'islam.

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