Le coran le dit tout net: son contenu est d'essence divine, il est donc intouchable et immuable:
- 6.115: Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.
Seulement, sur ce plan comme sur d'autres, le coran n'a pas résisté à l'analyse non dogmatique qu'en ont fait les coranistes et islamologues rationalistes. Nous avons aujourd'hui suffisamment de preuves objectives qui permettent de dire que le coran est une supercherie, notamment grâce aux travaux de Günter Lüling et de Christoph Luxenberg. On n'est pas à une contradiction ni à un mesonge près. Ni à un anachronisme près. Nous constatons également, par la lecture chronologique du coran, la transformation progressive du discours de Mahomet. Cette lecture chronologique du coran en facilite la compréhension.
La version présentée par Sami Aldeeb a en plus l'avantage de comporter des renvois aux versets abrogés. |
Durant la période prè-hégire, Mahomet a un discours 'rassembleur', il cherche à convaincre les Mecquois. Ensuite, après sa fuite de la Mecque et également après la mort de sa première épouse Khadidja, il est aigri et son discours devient extrémiste, haineux et violent.
Comme exemple de la supercherie qui consiste à dire que le coran est d'essence divine, voici ce qu'affirme à juste titre Luxenberg :
"Selon la tradition musulmane, le Coran daterait du VIIe siècle, alors que les premiers exemples de littérature en arabe dans le plein sens du terme ne se trouvent que deux siècles plus tard, au temps de la « Biographie du Prophète », c'est-à-dire de la vie de Mahomet telle qu'elle a été écrite par Ibn Hichâm, décédé en 828. On peut ainsi établir que la littérature post-coranique a été développée par degrés dans la période qui a suivi le travail de Khalil ibn Ahmad, mort en 786, fondateur de la lexicographie arabe (« kitab al-ayn ») et de Sibawayh, mort en 796, à qui l'on doit la grammaire de l'arabe classique.
Maintenant, si nous considérons que la composition du Coran s'est achevée à la mort de Mahomet, en 632, nous avons devant nous un intervalle de 150 ans, durant lequel nous ne trouvons pas trace de littérature arabe."
Nous savons également qu'à l'époque du califat de Othman qui dura 12 ans (de 644 à 656) circulaient 31 compilations différentes du coran. Et que, pour mettre fin à cette anarchie, le même Othman demanda qu'on fasse une nouvelle compilation et qu'on brûle toutes les autres. C'est ainsi qu'aujourd'hui, les musulmans se réfèrent à cette version bien humaine du coran, appelée "vulgate othmanienne", du nom du calife. Et c'est ainsi que même si des bribes d'anciennes versions du coran existent encore de nos jours, elles sont dans des musées (ou peut-être dans quelques coffre-forts bien gardés d'Arabie Saoudite, mais là ce sont des suppositions gratuites). Ce n'était pas la première des supercheries de l'islam car l'islam est basé sur le mensonge institutionalisé, mais c'est sans conteste une des plus importantes.
Nous savons aussi, puisque c'est dans son contenu, que le coran a subi des remaniements, suivant le mécanisme des versets abrogatifs (nasikh) plus récents qui abrogent les versets plus anciens (mansukh). A ma connaissance, ce principe est accepté de tous les grands "savants" musulmans, sauf peut-être par cet uléma syrien assassiné dernièrement à Damas. On se retrouve avec un coran dans lequel les versets les plus "tolérants" de la période mecquoise dite "pré-hégire" (entre 610 et 622), sont abrogés par les versets guerriers, violents et racistes de la période médinoise dite "post-hégire".
Dans tous les cas, le verset le plus récent abroge le ou les plus ancien(s). A titre d'exemple de verset nasikh, on peut citer celui qui est désigné sous l'appellation de "verset du sabre" qui abroge à lui seul 114 versets mecquois:
- 9.5: Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Les interprètes officiels ordonnent ainsi le djihad et demandent de tuer les "polythéistes".
Autre exemple, cette fois de verset mansukh. Il s'agit du verset que les musulmans aiment à citer, soit par ignorance de ce principe "abrogatif-agrogé", soit par taquiya: "Nulle contrainte en religion" (2.256). Il a bien sûr été abrogé par un autre verset du sabre:
- 9.29: Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés.
Malgré tout celà, vous continuez à essayer de nous enfumer avec vos discours de tempérance, d'amour du genre humain, de tolérance, etc. Voici donc pour vous une selection de quelques versets, tirés uniquement de la sourate 2 pour ne pas encombrer un texte déjà trop long (pardon aux lecteurs) et par lesquels je vous dis que vos arguments emprunts de taquiya ne peuvent pas avoir prise sur un esprit sain ayant un tant soi peu d'humanité.
- 2.191: Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés; l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
- 2.193: Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.
- 2.216: Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.
- 2.217: Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. Dis : "Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au sentier d'Allah, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants . L'association est plus grave que le meurtre" [...].
2.244: Et combattez dans le sentier d'Allah. Et sachez qu'Allah est Audient et Omniscient.
Je continue à m'adresser à vous, les musulmans, vous qui vous dites humains, respectueux des autres et de leurs droits, vous qui ne cherchez pas à appliquer le verset qui vous demande de ne pas avoir de répit tans que sur Terre subsiste un seul non-musulman (2.193). Comment adapter votre coran à la vie en commun, avec les autres croyants, qu'ils soient monothéistes comme vous ou qu'ils soient autres? Ou avec les non-croyants, les apostats, les impies, les polythéistes?
Il faut écouter le discours des grands ulémas, ceux qui sortent des "universités" coraniques comme al-Azhar. Leur discours est exactement celui du coran et des exégètes comme Bukhari, Muslim, at-Tirmidhi, abu Daoud. Il ne peut en être autrement, d'ailleurs. Un discours qui incite au djihad permanent, à l'extermination des juifs et d'Israël, à l'égorgement des kouffar, à l'instauration d'un Califat mondial avec pour unique base légale la charia qui coupe les mains, cricifie, pend et lapide. La chariya de Saoudi, de Qatar, du Yémen et d'Afghanistan. Car comme le coran, la chariya est une, il n'y en a pas deux. Ce discours vous enferme pour toujours dans ce carcan anti-humain qui vous empoisonne la vie et par la même occasion, empoisonne la nôtre. Car finalement, votre coran et toute la sunna donnent raison à Ferhat Mehenni :
"L'islam, c'est l'islamisme au repos. Et l'islamisme, c'est l'islam en mouvement. C'est une seule et même affaire".
Que les choses soient bien claires: il y a plus qu'une simple incompatibilité entre vous, les soumis, et nous, les kuffar. Pour ma part, j'ai baigné dans le bouillon infect, misogyne et raciste de l'islam, dans cette culture du sang et de la mort. On m'a même imposé durant ma jeunesse une année d'étude dans une madrasa, sans connaitre un mot d'arabe. Quand je demandais des explications, l'imam me répondait invariablement (en kabyle) "Gher, a mmi, gher!" Aprend, mon fils, apprend. Apprend par coeur et ne cherche pas à savoir, ne cherche surtout pas à comprendre les paroles de "dieu". Malgré ce brave homme, j'ai cherché et j'ai compris. J'ai compris que l'islam est la négation des Droits Humains, il est la négation de la Vie. Et étant donné que le réformer serait une hérésie qui vaudrait condamnation à mort et n'est tout simplement pas envisageable, il ne reste qu'une solution. Que les musulmans qui se disent pacifistes et respectueux des Droits Humains rejettent ce dogme. Et surtout cessent de nous parler d'islam "modéré", ou "tolérant", ce discours est devenu insupportable.
Votre texte traduit parfaitement le fond de ma pensée .
RépondreSupprimerRien à changer , rien à jeter .
Dans notre époque obscurantiste , vos propos sont une lumière que je souhaite voir se multiplier afin que s'ouvrent tous les yeux .
Merci et ... Confiance .