L'islam orthodoxe
peut-il être réformé? Surtout, l'islam peut-il être modernisé sans être
dénaturé? Ma réponse est catégoriquement: non !!!
L'argument que j'avance pour dire que l'islam ne peut ni être modernisé, ni humanisé est simple: c'est le coran lui-même.
Les exceptions qu'on pourrait rencontrer ne sont que des dérives par rapport à l'islam orthodoxe, le seul et vrai islam des sunnites.
Tous les musulmans sont persuadés que le coran est incréé, comment à partir de là leur faire admettre de simplement y changer la place d'une virgule? Impossible. Il est donc impossible de parler de réforme, il est impossible de parler de tolérance, d'acceptation de l'autre, ce serait contraire au coran. Il est impossible de parler d'islamisme, d'intégrisme, de fondamentalisme, de salafisme, de wahabbisme, etc, etc, il faut parler simplement d'islam. D'islam et de son Code, le coran. Comme il est impossible de mettre de côté les sourates et versets de guerre, de violence, d'intolérance, de haine et de ségrégation de la période "médinoise", au profit d'un coran un peu plus humain parce que un peu moins sanguinaire de la période dite "mecquoise". Les deux forment un tout, la Parole Incréée qui vient directement d'allah, mais les versets médinois ont pris une prépondérance sur les mecquois, ou encore mieux, ils les abrogent et remplacent:
- 2.106: "Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est Omnipotent?"On demande au musulman de croire sans réfléchir, sans exercer le moindre libre-arbitre, d'où les appellations "islam" [soumission] et "musulman" [soumis] mais, comme si on avait une certaine appréhension sur les capacités des "soumis" à la remise en cause, on inclue dans les versets des éléments de nature à les rassurer: si allah l'omniscient abroge des versets, c'est qu'ils ne proviennent pas de lui, mais qu'il ont été soufflé à son messager par Satan !!! C'est très clairement dit dans le verset suivant:
- 22. 52: Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète qui n'ait récité [ce qui lui a été révélé] sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage". Le tour est joué, il ne peut y avoir contestation. Les versets sataniques qui ont valu une fetwa et la célébrité à Salman Rushdie sont le fait du diable, elles ne doivent rien au délires d'un Mahomet dont on peut raisonnablement se demander s'il n'était pas sous l'emprise d'une quelconque substance hallucinogène.
Nous avons donc d'une part un coran supposé incréé, donc intouchable, impossible à réviser, figé ad vitam aeternam. Car les tenants de l'islam orthodoxe nous disent qu'il n'y a pas et il ne peut y avoir plus juste et plus pur écrit.
Nous avons aussi l'option guerrière et haineuse des versets médinois, la pire des options, celle qui supprime aussi tout libre-arbitre et qui remet tout entre les mains d'allah, au point de transformer chaque soumis en machine à répéter et surtout pas à penser (je n'inclut évidemment que le point de vue théologique). Le fameux "mektoub" des arabo-musulmans, c'est tout juste s'il ne faille pas ouvrir le bec vers le ciel et attendre qu'allah fasse tomber la pitance de son ciel haut perché!
Et en troisième lieu, il y a l'ijtihad. Ce terme d'ijtihad n'a rien à voir avec le mot fetwa, qui est l'interprétation ou l'avis juridique donné par un spécialiste de la loi islamique sur une question particulière. Il désigne l'effort de réflexion des savants et juristes musulmans pour interpréter les textes fondateurs de l'islam, y compris donc le coran, et d'en déduire la loi et le droit. Ijtihad. Effort de réflexion. Réfléchir, utiliser son cerveau, penser par soi-même, sans intermédiaire. Ce que les chrétiens ont réalisé, même si cela s'est fait dans la douleur. Cette pratique de l'ijtihad, courante aux débuts de l'islam, est récusée depuis le Xème siècle, c'est-à-dire le IVème siècle du calendrier musulman. Depuis cette époque, les portes de l'ijtihad sont fermées, sauf à de très rares exceptions, exceptions qui ont d'ailleurs donné lieu à plus de régression et de renfermement qu'elles ne se sont rapprochées des valeurs humaines universelles. Aujourd'hui, le musulman admet qu'il n'y a pas à réfléchir sur l'islam. Donc, l'ijtihad est considéré comme une aberration pour les musulmans, à croire que les hommes du 10ème siècle étaient plus pragmatiques et moins dogmatiques.
Nous voila donc devant un islam orthodoxe qui, pour 1,5 milliards d'êtres humains, ne peut être ni modifié ni remis en cause, sous aucun prétexte . On ne peut que l'agréer et donc réciter la chahada (la profession de foi) ou jeter l'ensemble, le bébé avec l'eau du bain, dans la grande Poubelle de l'Histoire. Pas d'autre solution possible. Chaque jour nous le constatons: l'islam se montre sous son vrai visage. Les bien-pensants parlent alors d'islamisme mais leur position devient intenable, en premier par l'arrogance et la stupidité de ces musulmans toujours plus nombreux à laisser de côté la taquiya et à se montrer tels qu'ils sont réellement. Que ce soit en Indonésie, au Pakistan, au Yémen, en Egypte ou en Tunisie, comme à Paris, Madrid, Londres ou Stokholm. Les Mohammed Merah tombent le masque et font voir aux naïfs la vraie nature de l'islam, l'unique, l'intouchable et le non-réformable. Les Tariq et Hani Ramadan et autre Malek Chebel, malgré leurs éternels sourires figés, bernerons de moins en moins de monde à réciter leur taquiya. L'islam se démasque et va continuer à se démasquer.
L'argument que j'avance pour dire que l'islam ne peut ni être modernisé, ni humanisé est simple: c'est le coran lui-même.
Les exceptions qu'on pourrait rencontrer ne sont que des dérives par rapport à l'islam orthodoxe, le seul et vrai islam des sunnites.
Tous les musulmans sont persuadés que le coran est incréé, comment à partir de là leur faire admettre de simplement y changer la place d'une virgule? Impossible. Il est donc impossible de parler de réforme, il est impossible de parler de tolérance, d'acceptation de l'autre, ce serait contraire au coran. Il est impossible de parler d'islamisme, d'intégrisme, de fondamentalisme, de salafisme, de wahabbisme, etc, etc, il faut parler simplement d'islam. D'islam et de son Code, le coran. Comme il est impossible de mettre de côté les sourates et versets de guerre, de violence, d'intolérance, de haine et de ségrégation de la période "médinoise", au profit d'un coran un peu plus humain parce que un peu moins sanguinaire de la période dite "mecquoise". Les deux forment un tout, la Parole Incréée qui vient directement d'allah, mais les versets médinois ont pris une prépondérance sur les mecquois, ou encore mieux, ils les abrogent et remplacent:
- 2.106: "Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu’Allah est Omnipotent?"On demande au musulman de croire sans réfléchir, sans exercer le moindre libre-arbitre, d'où les appellations "islam" [soumission] et "musulman" [soumis] mais, comme si on avait une certaine appréhension sur les capacités des "soumis" à la remise en cause, on inclue dans les versets des éléments de nature à les rassurer: si allah l'omniscient abroge des versets, c'est qu'ils ne proviennent pas de lui, mais qu'il ont été soufflé à son messager par Satan !!! C'est très clairement dit dans le verset suivant:
- 22. 52: Nous n'avons envoyé, avant toi, ni messager ni prophète qui n'ait récité [ce qui lui a été révélé] sans que le Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet] de sa récitation. Allah abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage". Le tour est joué, il ne peut y avoir contestation. Les versets sataniques qui ont valu une fetwa et la célébrité à Salman Rushdie sont le fait du diable, elles ne doivent rien au délires d'un Mahomet dont on peut raisonnablement se demander s'il n'était pas sous l'emprise d'une quelconque substance hallucinogène.
Nous avons donc d'une part un coran supposé incréé, donc intouchable, impossible à réviser, figé ad vitam aeternam. Car les tenants de l'islam orthodoxe nous disent qu'il n'y a pas et il ne peut y avoir plus juste et plus pur écrit.
Nous avons aussi l'option guerrière et haineuse des versets médinois, la pire des options, celle qui supprime aussi tout libre-arbitre et qui remet tout entre les mains d'allah, au point de transformer chaque soumis en machine à répéter et surtout pas à penser (je n'inclut évidemment que le point de vue théologique). Le fameux "mektoub" des arabo-musulmans, c'est tout juste s'il ne faille pas ouvrir le bec vers le ciel et attendre qu'allah fasse tomber la pitance de son ciel haut perché!
Et en troisième lieu, il y a l'ijtihad. Ce terme d'ijtihad n'a rien à voir avec le mot fetwa, qui est l'interprétation ou l'avis juridique donné par un spécialiste de la loi islamique sur une question particulière. Il désigne l'effort de réflexion des savants et juristes musulmans pour interpréter les textes fondateurs de l'islam, y compris donc le coran, et d'en déduire la loi et le droit. Ijtihad. Effort de réflexion. Réfléchir, utiliser son cerveau, penser par soi-même, sans intermédiaire. Ce que les chrétiens ont réalisé, même si cela s'est fait dans la douleur. Cette pratique de l'ijtihad, courante aux débuts de l'islam, est récusée depuis le Xème siècle, c'est-à-dire le IVème siècle du calendrier musulman. Depuis cette époque, les portes de l'ijtihad sont fermées, sauf à de très rares exceptions, exceptions qui ont d'ailleurs donné lieu à plus de régression et de renfermement qu'elles ne se sont rapprochées des valeurs humaines universelles. Aujourd'hui, le musulman admet qu'il n'y a pas à réfléchir sur l'islam. Donc, l'ijtihad est considéré comme une aberration pour les musulmans, à croire que les hommes du 10ème siècle étaient plus pragmatiques et moins dogmatiques.
Nous voila donc devant un islam orthodoxe qui, pour 1,5 milliards d'êtres humains, ne peut être ni modifié ni remis en cause, sous aucun prétexte . On ne peut que l'agréer et donc réciter la chahada (la profession de foi) ou jeter l'ensemble, le bébé avec l'eau du bain, dans la grande Poubelle de l'Histoire. Pas d'autre solution possible. Chaque jour nous le constatons: l'islam se montre sous son vrai visage. Les bien-pensants parlent alors d'islamisme mais leur position devient intenable, en premier par l'arrogance et la stupidité de ces musulmans toujours plus nombreux à laisser de côté la taquiya et à se montrer tels qu'ils sont réellement. Que ce soit en Indonésie, au Pakistan, au Yémen, en Egypte ou en Tunisie, comme à Paris, Madrid, Londres ou Stokholm. Les Mohammed Merah tombent le masque et font voir aux naïfs la vraie nature de l'islam, l'unique, l'intouchable et le non-réformable. Les Tariq et Hani Ramadan et autre Malek Chebel, malgré leurs éternels sourires figés, bernerons de moins en moins de monde à réciter leur taquiya. L'islam se démasque et va continuer à se démasquer.
C'est ainsi, dorénavant, presque tout le monde l'aura compris ou aurait dû l'avoir compris: islam = islam et rien d'autre.