mardi 24 février 2015

Il n’est pas permis d’enterrer les musulmans dans les cimetières des mécréants

Le texte ci-dessous est tiré de deux sites musulmans et constitue une partie de la jurisprudence concernant les relations entre musulmans et kuffar. Il est comme une suite logique de mon article Profanation des tombes de non-musulmans: par imitation de Mahomet!.



Sur le fait d’enterrer les musulmans dans les cimetières des mécréants par nécessité 
Question : Est-il permis d’enterrer les musulmans dans les cimetières des non musulmans si les musulmans vivent dans un pays éloigné des cimetières des musulmans et que leur enterrement dans un cimetière des musulmans les obligerait à voyager plus d’une semaine avec le décédé? Ceci en sachant que c’est la Sunnah de hâter l’enterrement du mort.Réponse: Il n’est pas permis d’enterrer les musulmans dans les cimetières des mécréants. Ceci à cause de actes des gens de l’islam à l’époque du prophète, des califes bien guidés et de ceux qui sont venus après eux et qui séparaient le cimetières des musulmans de ceux des mécréants. Ils n’enterraient pas le musulman avec le mushrik (polythéiste, idolâtre, païen). C’était un consensus (ijma') dans l’action qu’il distinguaient les cimetières des musulmans de ceux des mécréants. Ceci est aussi dû à ce qu’a rapporté An-Nassa'i de Bashir bin Al-Khasasiyyah qui a dit : "Je marchais avec le messager d’Allah quand il est passé près des tombes des musulmans. Alors il a dit: “En vérité ces gens ont laissé derrière eux beaucoup de mal (c'est-à-dire le mal de ce monde).”Ensuite, il est passé près des tombes des mushrikun (polythéistes, idolâtres, païens) et il a dit: 'En vérité ces gens ont laissé derrière eux beaucoup de bien (c'est-à-dire qu’il n’ont pas fait de bonnes actions en ce monde)” (An-Nassa'i no. 2050).Donc, cela prouve la séparation entre les tombes des musulmans et les tombes des Mushrikun.Il est obligatoire pour tout musulmans d’éviter de prendre une terre non islamique pour y vivre et il ne doit pas vivre parmi les mécréants. Au contraire, il doit partir pour une terre islamique, fuir avec sa religion des mauvaises épreuves des pays non islamiques. Ceci aussi afin qu’il puisse établir les caractéristiques symboliques de sa religion (Islam), aider ses frères musulmans dans la piété et augmenter la population musulmane. L’exception c’est celui qui vit parmi eux (c'est-à-dire les non musulmans) afin de répandre l’islam, et qu’il convienne à ce travail et soit capable de le faire. Ceci concerne la personne dont le savoir aura un effet sur les autres et qui ne sera pas submergé (par les maux et les tentations des mécréants). C’est permis pour une telle personne. De même, quiconque est forcé de vivre parmi les mécréants (alors il est permis pour lui de le faire). Ces gens doivent travailler ensemble et s’entre aider. Ils doivent établir des cimetières spécifiques pour eux afin de pouvoir y enterrer leurs décédés.
Le comité permanent 
Question : Est-il permis d’enterrer un enfant mécréant dans le cimetière des musulmans si des musulmans l’ont adopté puis qu’il est mort avant d‘avoir atteint l’âge de la puberté?
Réponse : Il n’est pas permis d’enterrer un mécréant dans les cimetières des musulmans, qu’il ait été adopté ou non par des musulmans, et qu’il ait atteint l’âge de la puberté ou non. Cependant, si on trouve sur lui quelque chose prouvant son islam, alors il doit être enterré dans le cimetière des musulmans. On doit aussi savoir que l’adoption est interdite en Islam, d’après les paroles d’Allah: " Appelez-les du nom de leurs pères: c'est plus équitable devant Allah " (Al-Ahzab 33: 5). 
(Note du traducteur en français : Cette fatwa nous parait manquer de précision et comme nous n’avons pas la version arabe non n’avons pas pu vérifier si le sens traduit est bien celui de la fatwa originale. Nous pensons que cette fatwa mérite d’être révisée et approfondie) 
Assister à la cérémonie des funérailles d'un non-musulman

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Sur le fait d’enterrer les mécréants dans les cimetières des musulmans 

Le comité permanent
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Assister à des fêtes religieuses non-Musulmanes
Il n’est pas permis à un Musulman de participer aux fêtes et cérémonies religieuses des non-musulmans, car cela impliquerait l'approbation de leur foi. En prenant part à leurs fêtes religieuses, on approuve indirectement leur mécréance ( kufr ) et leur religion [ C’est-à-dire, participer de manière active à un acte religieux non-islamique lors d’une fête religieuse non-musulmane. ] . Le messager d'Allâh a même interdit aux musulmans la salat à l'heure du lever du soleil, lors du zénith et au coucher du soleil, car cela ressemblait extérieurement aux adorateurs du soleil. 
Rendre visite et offrir ses condoléances lors d’un décès
Il est autorisé de rendre visite à un non-Musulman pour présenter ses condoléances lors d’un deuil familial.
Il est dit dans al-Fatawa al-Hindiyya :
« Si un non-musulman décède, on peut dire au père du défunt ou à quelque autre de ses parents : Qu'Allah vous récompense par quelqu'un de meilleur et vous honore par l'islam, et qu'il vous accorde un enfant musulman ... ».
Ainsi, il est autorisé de rendre visite à un non-musulman dans le cas d'un deuil familial, mais il convient, lors des condoléances, de lui souhaiter qu’Allâh lui accorde quelqu'un de meilleur que le défunt non-musulman.
Il est permis d'assister aux obsèques d'un parent non-musulman, issu de la famille, d’un voisin ou d’un proche. Il est dit dans al-Bahr al-Ra'iq :
« Et l'on peut suivre les funérailles d’un non-musulman, de loin ...» [ Dans al-Bahr al-Ra'iq, 2/205 ]
Il n’est toutefois pas autorisé d’assister à une cérémonie d'obsèques religieuses, surtout quand cela implique qu’il faille prier pour un non-musulman après son décès. Faire des invocations et prier en faveur d’un défunt non-Musulman, en lui dédiant les récompenses ( isal al-Thawab ) etc. est illégal. Le messager d'Allâh a demandé à ce qu’on ne prie pas pour son oncle Abu Talib. Il en a été de même avec Sayyidina Ibrahim.
« Il ne sied ni au prophète ni aux croyants d'implorer le pardon d’Allâh en faveur des polythéistes, fussent-ils leurs proches, une fois bien établi que ceux-là sont destinés à être les hôtes de l'Enfer. » [ Sourate al-Tawbah, 9/113: Il n'appartient pas au prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer.]
Cependant, il sera autorisé d’invoquer Allâh afin qu’un(e) non-musulman(e) vivant(e) soit guidé(e), dans l’espoir que cette personne accepte l'islam. Il sera également autorisé d’invoquer pour la santé et le bien-être d’un non-musulman.

(*) fiqh: Savoir et, en particulier, science du droit religieux de l'islam, qui recouvre tous les aspects de la vie, religieux, politiques ou privés (Larousse).  
Pour Wikipédia, le fiqh est traduit par la jurisprudence islamique relative aux avis juridiques pris par les juristes de l'islam sur les limites à ne pas dépasser par les musulmans. Il s'agit donc d'une compréhension du message de l'islam sur le plan juridique. 
                
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Ni les juifs, ni les chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis : "Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction". Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur (coran 2:120).



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