jeudi 11 octobre 2012

taquiya (takkiya)

Un premier exemple de taquiya:
Nous sommes en janvier. Vous sortez de la boulangerie avec votre pain au chocolat et, en croisant votre voisin musulman, vous cachez vite la viennoiserie et vous lui souhaitez une bonne année. La réponse de votre vrai musulman sera: "Je te souhaite le meilleur". Vous partez avec un grand sourire, en vous disant que, finalement, on en raconte, sur ces pauvres musulmans! Et qu'ils ne sont pas si vicieux qu'on veut bien le dire. Vous aurez bien tort, car sa réponse veut simplement dire: "Je te souhaite de te convertir".


Il existe une autre forme de taquiya, c'est le mensonge qui consiste à taire ce qui pourrait choquer, dissimuler tout ce qui est contraire aux valeurs humaines: violence, absence de droits individuels, racisme, etc. Une taquiya qui a fait des dégâts inconsidérables, surtout chez les bien-pensants, les néo-philosophes, plumitifs et politicards, ceux qui ont comme livres de chevet Caroline Fourest et Malek Chebel. Très dommageable, transforme les Humains en Dhimmis. La justification de ce mensonge par omission est dans le verset 17.53:
- "Et dis à Mes serviteurs d'exprimer les meilleures paroles, car le Diable sème la discorde parmi eux. Le Diable est certes, pour l'homme, un ennemi déclaré". 
Intimant donc à chaque musulman de ne dire que ce que les autres veulent bien entendre.


Un autre exemple de taquiya, avec le verset 3.28:
- "Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour". 
Pour un esprit occidental, il est immoral d'instituer le mensonge et rien ne peut le justifier, même pour les causes les plus grandes. Mais pour les musulmans, il en est tout autrement: la taquiya est non seulement admise mais recommandée, elle est même une obligation à chaque fois que le mensonge est utile à l'islam.
Là encore, les musulmans ont développé des arguments  en se basant sur des données "historiques", en nous disant que ce sont les chiites, disciples du gendre Ali, qui ont inventé ce concept quand les sunnites on voulu les exterminer. Seulement, cette conception a depuis été reprise à leur compte par les sunnites, et il est assez facile de le montrer avec quelques exemples pris chez les grands ulémas (savants), historiens et exégètes, tous  sunnites:

- "[Le verset 3.28] appelle le musulman à faire preuve de duplicité à l’égard du non-musulman s’il est dans une situation où il doit se protéger : «Sachez sourire à ces personnes (les non-musulmans) alors que votre cœur les maudit»."  (Ibn Kathir)
- "Si l'objectif à atteindre est permis, le mensonge est de ce fait permis, et si cet objectif est obligatoire, le mensonge devient alors obligatoire". (an-Nawawi, Riyad es-Salihine, littéralement: "Jardin de la Vertu" (sic!!!), repris pas Hamid Ghazali).
On voit donc comment les musulmans conçoivent la vertu!

Un des plus célèbres exégètes, Al-Tabari, nous a lui aussi laissé son témoignage: "Si vous [les musulmans] êtes sous leur autorité [des non-musulmans], ayant crainte pour vous-mêmes, comportez-vous loyalement, avec votre parole, à leur égard, alors que vous entretenez intérieurement de l’animosité à leur égard".

Bien évidemment, tout ceci est en accord parfait avec le coran:

- 8.30: "[Et rappelle-toi] le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t'emprisonner ou t'assassiner ou te bannir. Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes". - 13.42: "Certes ceux d'avant eux ont manigancé (contre leur Messager); le stratagème tout entier appartient à Allah".
- 16.106: "Quiconque a renié Allah après avoir cru - sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible".

Voilà maintenant vous le savez, quand un musulman vous dit que "le mensonge at-taqya n'est autorisé que chez les chiites", ne le croyez pas, ne le croyez plus!


Encore un exemple important de taquiya et en même temps de tawriya ("double sens") , il s'agit du 5.32:
- "C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué toute l'humanité. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre."

Ce verset est à la suite des versets 5.27 à 5.31, qui sont une pâle copie déformée de la Genèse (Nous voyons qu’il est dit dans le cas de Caïn qui assassina son frère : " La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi"). 
Ce verset sert aux musulmans à justifier auprès des naïfs ou de ceux qui n'ont pas des connaissances approfondies de l'islam que leur belle religion est contre la violence. Une religion d'amour, de tolérance et de paix.
L'analyse du verset montre d'abord que cette prescription s'adresse "aux enfants d'Israël". Pour les musulmans, les juifs ont été les premiers croyants, les premiers "musulmans". Ils se sont éloignés du vrai chemin après avoir renié la parole d'Allah et se sont mis à "commettre des excès sur la terre", et Allah les a "égarés".
Mais généralement, les musulmans omettent la première partie du verset et ils le citent en commençant par "quiconque tuerait ...". Ce qui, avec l'explication précédente, ne change rien au fond: chaque croyant en Allah est un Soumis, un Musulman, y compris s'il est descendant d'Isaac et fils d'Israël.
Pour le reste, le verset en lui-même est assez explicite: il est question de "personnes non coupables d'un meurtre ou d'une corruption".

Première question: qui donc peut être coupable d'un meurte? Celui qui tue un musulman, sauf dans ces trois cas: l'adultère, l'auteur d'un homicide et l'apostat. Tout musulman qui tue une de ces personne ne sera pas poursuivi.
Cette disposition est d'ailleurs confirmée par un hadith sahih rapporté par Muslim et par al-Bukhari et probableent par d'autres:
- "Le messager d'Allah a dit: il est interdit de verser le sang d'un musulman, sauf dans trois cas: l'homme marié qui commet l'adultère, l'auteur d'un homicide volontaire et l'apostat".

Posons-nous maintenant l'autre question: qui est coupable de "corruption"? C'est la suite de la sourate qui nous l'apprend:
- 5.33: "La récompense de ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,"
- 5.34: "excepté ceux qui se sont repentis avant de tomber en votre pouvoir: sachez qu'alors, Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Pas besoin d'une longue liste: "ceux qui font la guerre contre Dieu et Son messager", ce sont tous ceux qui ne sont pas musulmans, y compris les autres croyants monothéistes, chrétiens et juifs. Il suffit de remplacer le mot "humanité" par "oumma" et tout devient évident. Ce que les musulmans cachent bien évidemment.



Voila donc le mensonge démonté.

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