dimanche 30 décembre 2012

Des femmes contre l'islam Wafa Sultan

Des femmes contre l'islam
Wafa Sultan

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Texte plus que jamais d'actualité.

Wafa Sultan : « L’occident sous-estime la perversité de l’islam »



A l’occasion d’un séjour de 2 semaines en Australie, Dr Wafa Sultan, psychiatre, syrienne de naissance, a rencontré les dirigeants du pays. Elle les a mis en garde, estimant que les pays occidentaux devaient surveiller de près tous leurs ressortissants musulmans.
Selon elle, l’Australie et les Etats-Unis ont été abusés en étant amenés à croire qu’il existait une interprétation modérée de l’islam.
Wafa Sultan a déclaré que les musulmans subissaient un «lavage de cerveau dès le plus jeune âge, leur faisant croire que les valeurs occidentales étaient néfastes, et que le monde serait un jour soumis à la charia».
Déjà sous le coup de deux fatwas demandant sa mort, elle a averti les dirigeants politiques que les musulmans continueraient à exploiter la liberté d’expression de l’Ouest pour répandre la haine et attaquer leur pays d’adoption. Jusqu’à ce que les occidentaux comprennent l’ampleur de la menace islamique.
« Vous combattez quelqu’un qui souhaite mourir » a t-elle déclaré. « Il vous faut comprendre cette mentalité et trouver le moyen d’y faire face. La mission du musulman sur terre est de combattre pour l’islam, et de tuer ou d’être tué. Le musulman n’est là que pour un court moment : une fois qu’il a tué un kafir (un incroyant), il est prêt à rejoindre son dieu. »
Selon Wafa Sultan, l’islam est une idéologie politique que l’on considère à tort comme ayant un versant modéré. « C’est la raison pour laquelle l’occident doit surveiller de près tous les musulmans ; vous ne pouvez pas savoir quand ils sont prêts à être « activés ». Le problème est qu’ils partagent tous les mêmes croyances de base ».
Dr Sultan, mère de 3 enfants, qui a émigré aux USA en 1989, a déclaré que si les occidentaux voulaient gagner la guerre contre le terrorisme, ils devaient tenir les musulmans responsables des atrocités commises au nom de l’islam. Alors qu’elle considère le prophète Mahomet comme pervers, estime que le coran doit être détruit pour sa violence, le Dr Sultan a plus de mal à formuler sa pensée concernant les musulmans, qu’elle essaye de libérer de leur carcan de croyances.
« Je pense que la seule façon est d’exposer les musulmans à d’autres cultures, à d’autres modes de pensée. Les musulmans sont les otages de leur propres croyances depuis 1400 ans. Il est impossible de conserver le coran.» [Source]

Des femmes contre l'islam Brigitte Gabriel

Des femmes contre l'islam
Brigitte Gabriel

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Ils ont la haine …


Nous sommes aujourd’hui réunis pour mettre en commun notre information et notre savoir. Mais le Renseignement ce n’est pas seulement des chiffres bruts, des dimensions d’une force, d’un armement ou d’une armée. La chose la plus importante est de comprendre l’état d’esprit et les intentions de l’ennemi. Pendant 30 ans, l’Occident s’est complu dans l’ignorance et la dénégation de l’extrémisme musulman qui pourtant sévissait contre des victimes innocentes au nom de Allah.
J’avais 10 ans quand ma maison a explosé autour de moi, m’ensevelissant sous les décombres et m’obligeant à boire mon propre sang pour survivre, alors que dehors, ceux qui avaient commis ce crime hurlaient « Allah Aqbar »! Mon seul crime à moi était d’être née Chrétienne, vivant dans une ville chrétienne. À 10 ans, j’ai appris le sens du mot « infidèle ».
J’ai suivi un cours intensif de survie. Pas chez les Scouts féminins, mais dans un abri souterrain où j’ai vécu 7 ans, dans un épaisse obscurité, dans le froid, buvant de l’eau usée et mangeant de l’herbe pour survivre. À 13 ans j’étais encore habillée de mes guenilles d’enterrement et j’allais dormir tous les soirs dans l’angoisse d’être égorgée. À 20 ans, j’avais enterré la plupart de mes amis, tués par les Musulmans. Nous n’étions pas des Américains vivant à New York, ni des Anglais vivant à Londres. Nous étions des Arabes chrétiens vivant au Liban.
Victime de la terreur islamique, j’étais sidérée quand j’ai vu des Américains se réveillant le 12/09/01 se demandant « pourquoi ils nous haïssent? » Les experts en psychanalyse se précipitaient pour avancer toutes sortes d’excuses sur ce que nous avions fait pour offenser le monde de l’Islam. Mais si l’Amérique et l’Occident s’étaient réellement penchés sur le Moyen Orient, ils n’auraient pas posé cette question. En bref, ils nous haïssent parce qu’à leurs yeux nous sommes tout simplement des « infidèles ».
Sous la bannière de l’Islam « la illah illa allah, wé-mouh’amed rassoul allah » (il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est l’envoyé de Allah), ils ont massacrés des enfants Juifs en Israël, des Chrétiens au Liban, des Coptes en Egypte, des Assyriens en Syrie, des Hindous en Inde, ils ont expulsés 900 000 Juifs des terres musulmanes. Nous, les infidèles du Moyen Orient, nous avons payé le prix fort ce moment là. Mais aujourd’hui partout dans le monde les infidèles sont en train de payer le prix de l’indifférence et du manque de perspicacité.
Tolérer le mal est un crime. En aucun cas, apaiser des assassins n’achète une protection, mais il entraîne plutôt le non respect et le mépris de l’ennemi. Cependant, c’est par apathie que l’Occident est en train de se suicider. Le « politiquement correct » est en train de serrer les entraves autour de nos chevilles, avec lesquelles les islamistes nous mèneront à notre fin.
Dans cette guerre, à moins de réagir et de se lever pour combattre le véritable ennemi, l’Islam, l’Amérique et l’Occident sont condamnés à perdre. On vous dit que l’Islam Wahabi ou Salafi est la seule forme extrémiste de l’Islam et que les autres Musulmans sont de merveilleux modérés.
Les images de la violence irrationnelle en réaction aux caricatures danoises sur Mohamed sont plus près de la vérité. De l’incendie d’ambassades aux appels à égorger ceux qui se moquent de l’Islam et aux menaces d’un autre holocauste pour l’Occident, toutes ces images nous ont donné un petit aperçu de la face réelle de cet ennemi. Toutes les images de ces événements sont comme une toile de la haine, peinte par toutes les nationalités qui ont la même idéologie de l’intolérance, de la bigoterie et du rejet de l’autre. Cette idéologie vient d’une seule source, l’Islam authentique, un Islam qui se réveille après des siècles d’assoupissement et qui rallume sa colère contre l’infidèle pour dominer le monde, un Islam qui a déclaré son « intifada » contre l’Occident.
L’Occident et les Etats-Unis ne peuvent plus se permettre de rester dans la lourdeur paresseuse de l’ignorance. Cette maladie mentale est en train de ronger leur corps et si des mesures ne sont pas prises pour l’enrayer, la mort va bientôt frapper.
Pour bien saisir la nature de l’ennemi, imaginez une tapisserie avec des dessins de serpents ou un nid de vipères. Ils glissent, ils sifflent, ils s’entredévorent, puis s’unissent dans une masse hideuse, pour parvenir à leur fin commune, imposer l’Islam dans le monde entier. C’est cela la face horrible de l’ennemi que nous combattons. Nous sommes face à une idéologie puissante capable d’altérer les instincts de base de l’être humain. Une idéologie, capable de transformer une mère en une rampe de lancement vers la mort. Un exemple parfait c’est cette femme du Hamas récemment élue députée à l’Assemblée palestinienne qui délire dans une joie céleste d’avoir déjà expédié dans l’au delà 3 de ses fils et s’apprêtant à offrir les autres sur l’autel de la même cause. Cette idéologie est capable d’envoyer à la mort des gens éduqués, tels des médecins et des avocats, qui y trouveraient alors plus d’intérêt que dans une vie sociale, leur apportant statut et respect.
Les Etats-Unis sont devenus un objectif majeur de l’Islam radical, de sa haine et de terreur. Tous les vendredis, les mosquées du Moyen Orient vibrent de prières et de chants monotones appelant à la mort, à la destruction et à la damnation de l’Amérique et des Américains. Et les actes des Islamistes radicaux suivent ces appels. Depuis la crise des otages en Iran, plus de 3000 américains sont morts victimes de campagnes de terreur, sans précédent en cruauté, ainsi que des milliers d’autres citoyens dans le monde. Même les nazis n’ont pas transformé leurs enfants en bombes humaines, se réjouissant de leur mort et de la mort des victimes. Ces meurtres préparés et tout azimut de citoyens innocents sont justifiés et glorifiés au nom de l’Islam.
L’Amérique ne peut pas se défendre dans cette guerre, si le peuple américain n’a pas compris la nature de l’ennemi qu’il a en face de lui. Même après le drame du 9/11, il y a ceux qui cherchent encore à « comprendre » les motivations de ces terroristes et qui prônent d’aller au devant de leurs griefs. Que veulent-ils? Détruire notre liberté de culte, notre liberté de parole, notre vie démocratique, la prééminence de la loi issue du plus grand nombre, et non de la voix d’un seul prophète. Ils veulent détruire le respect que nous enseignons à nos enfants à l’égard de la foi d’autrui, la justice que nous déployons à tout être humain quel qu’il soit et la volonté que nous avons pour que le monde soit meilleur pour toute l’humanité. Ils veulent détruire la bonté et le respect que tout homme a vis à vis de toute femme, la miséricorde que nous accordons à l’ennemi. Et on ne peut pas répondre à ces griefs en nous excusons de ce que nous sommes.
Notre attitude timorée dans cette confrontation face aux forces de la haine et de la bigoterie ont renforcé celles-ci et elles peuvent aujourd’hui se permettre d’attaquer à grande échelle les libertés que nous chérissons et d’imposer leurs valeurs et un mode de vie étranger à notre civilisation.
Si nous ne réveillons pas pour contenir cet assaut et pour mettre au défi la Communauté musulmane de mettre de l’ordre en son sein, en isolant les terroristes et les agitateurs, si nous ne croyons plus en nos valeurs comme Américains, nous allons payer cher nos illusions. Pour l’amour de nos enfants et de notre pays, nous devons nous lever et agir devant ce torrent de haine et d’invectives, devant ces meurtres et cette terreur. Depuis trop longtemps nous vivons dans l’ignorance et nous ne cherchons pas à comprendre ce qui nous pend au nez. Plus longtemps nous resterons couchés, plus dur sera de se lever.

Brigitte Gabriel, extrait d’un discours au Sommet du Renseignement américain à Washington, le 18 février 2006

Des femmes contre l'islam Mina Ahadi

Des femmes contre l'islam
Mina Ahadi

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Des apostats s’organisent



L’Iranienne Mina Ahadi, présidente et cofondatrice du Conseil central des ex-musulmans : «Il faut briser les tabous». Pour protester contre l’intrusion des lois islamiques dans la société allemande et attirer l’attention des pouvoirs publics sur les dangers qu’elles y voient, plusieurs dizaines de personnes d’origine musulmane ont organisé en janvier 2007 un «Conseil central des ex-musulmans» au cours duquel elles ont renié leur religion et rendu leur acte public. «Notre action peut sembler provocatrice, mais pour nous, c’est la seule façon de nous faire entendre et d’attirer l’attention des responsables politiques», affirme la présidente et cofondatrice de ce Conseil, l’Iranienne Mina Ahadi.
«Nous avons abjuré» est un mouvement à l’image de sa principale animatrice : Mina Ahadi. Actif, déterminé et ferme dans ses convictions «pour réveiller la conscience de ceux qui n’ont jamais été confrontés réellement aux dangers que représente l’intrusion de l’islam dans la vie politique et sociale». Mina Ahadi, cette femme de 50 ans, d’origine iranienne, se dit «outrée» de constater que l’islam s’impose chaque jour davantage à la société allemande et dénonce «l’intolérable indulgence» des pouvoirs publics face à ce péril, au nom de la relativité culturelle. Comme, pour elle, cette attitude est «inacceptable dans un pays laïc européen», elle ne manque pas une occasion de dénoncer à la fois les pratiques et traditions islamiques et la position «bienveillante» du gouvernement allemand vis-à-vis de celles-ci.
Ainsi, avec deux de ses compagnons de lutte, la journaliste turque Arzu Toker et l’infirmier irakien Nur Jabbari, Mina Ahadi a lancé le mouvement «Nous avons abjuré». Un mouvement qui fait référence à la lutte des féministes en Allemagne dans les années soixante-dix : «Nous avons avorté». Et pour donner un poids encore plus important à sa cause, face au «Conseil central des musulmans d’Allemagne», une association très puissante au sein de la société allemande, cette militante des droits de l’homme a créé avec une quarantaine de personnes «le Conseil central des ex-musulmans», avec l’objectif de «lutter contre les dogmes et les lois de l’islam et surtout leur propagation périlleuse dans la société allemande».
«Réveiller les consciences»
Il faut dire que les exemples ne manquent pas, en Allemagne, pour lui donner raison. Au début de l’année 2007, une juge de Francfort, en faisant référence au Coran, refuse d’accorder le divorce à une femme musulmane victime de violences conjugales. En 2005, trois hommes combinent le meurtre de leur jeune sœur pour protéger leur «honneur». Deux d’entre eux sont acquittés, le troisième s’en sort avec moins de dix ans de prison. «Assez !», crie l’activiste. «Il faut mettre un terme à ces actes barbares». En 2006, le gouvernement allemand organise une conférence pour discuter avec les mouvements islamistes des problèmes des réfugiés et des immigrés, ce qui constitue, pour Mina Ahadi «un scandale». «Comment un gouvernement européen et laïc, s’interroge-t-elle, peut-il permettre à une religion de s’ingérer de cette manière dans la vie de tous les jours de ses citoyens ? Il faut arrêter la construction massive des mosquées, le port du voile par des écolières, les crimes ‘d’honneur’. Il faut réveiller les consciences contre les dangers que représente l’islam».
Mina Ahadi connaît bien «ces dangers» pour les avoir vécus. Quand, en 1979, la révolution islamique se produit dans son pays, l’Iran, alors jeune mariée et étudiante en médecine, elle refuse de porter le voile et se voit renvoyée de l’université de Tabriz où elle faisait ses études. Elle est engagée, en compagnie de son mari, dans un mouvement d’extrême gauche. Son époux est arrêté puis exécuté. Clandestine, elle rejoint le Parti communiste iranien basé au Kurdistan. Elle y reste pendant dix ans et travaille pour la radio du parti. «Notre camp était tout près de Halabja. Le jour où l’armée irakienne a bombardé la ville, notre radio a été touchée et on a perdu 32 membres de notre parti. Saddam Hussein a déclaré que notre radio ne constituait pas la cible. Mais quelle différence ? Nous avions perdu nos amis», raconte la militante.
En 1990, elle se réfugie en Autriche et, un an plus tard, s’installe en Allemagne où elle poursuit sa lutte contre ce qu’elle n’hésite pas à qualifier de «tyrannie de la religion musulmane». Une religion qui «n’est pas réformable», insiste-t-elle.
«Briser les tabous»
Wir haben abgeschoworen ! : Nous avons abjuré ! Dès que l’existence du «Conseil central des ex-musulmans» a été rendue publique, des menaces de mort anonymes se sont multipliées à son encontre. Depuis ce jour, Mina Ahadi vit, en permanence, sous surveillance policière. Mais elle mène avec la même opiniâtreté son combat pour attirer l’attention des autorités et des institutions allemandes sur «les souffrances et les injustices que subissent les musulmans et surtout les musulmanes de par leur propre religion et au sein de leur propre communauté». Entretiens avec les médias nationaux et internationaux, organisation de conférences et de débats, contacts avec les associations de défense des droits de l’homme et des organisations féministes… «tous les moyens sont bons pour se faire connaître et propager ses idées ». Elle tente de répandre le mouvement dans toute l’Europe et au-delà, et s’active pour recevoir le soutien de personnalités comme Salman Rushdie, Ibn Warraq ou encore Taslima Nasreen qui s’est montrée «très intéressée par cette initiative».
Lancé fin janvier 2007, à Cologne, par quelques dizaines de personnes, le «Conseil central des ex-musulmans» compte aujourd’hui, moins de trois mois après sa création, plus de 400 membres pour la plupart originaires des pays musulmans (Iran, Irak, Turquie, Afghanistan, Maroc, Mauritanie…) mais aussi des adhérents d’origine européenne et non musulmane. Bien évidemment, ces derniers ne sont pas exposés aux mêmes risques. Car pour l’islam, une personne née d’un père musulman reste musulmane toute sa vie et ne pourra ni changer de religion ni la renier. Dans le cas contraire la charia la condamne à la peine capitale.
Alors, est-ce qu’on a peur quand on a abjuré et reçu des menaces de mort ? La question est balayée d’un revers de la main : «Plus on en parle, plus on véhicule nos idées. Plus on est connu, mieux on est protégé. Les islamistes ne peuvent pas tuer tout le monde. De toutes les façons, il faut briser les tabous.»

Des femmes contre l'islam Nonie Darwish

Des femmes contre l'islam
Nonie Darwish

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« Nous avons été élevés pour haïr »


La controverse concernant les caricatures danoises et le prophète Mohamed est totalement “à côté de ses pompes”. Ces caricatures sont bien sûr offensantes pour les Musulmans, mais des caricatures dans un journal ne sont pas une raison d’incendier des bâtiments et de tuer des innocents. Ces caricatures ne sont pas la cause de ce déclenchement de la haine que nous voyons dans le monde Musulman, sur nos écrans, tous les soirs; elles ne sont que le symptôme d’une maladie bien plus grave.Je suis née comme Musulmane au Caire (Egypte) et j’y ai vécu, ainsi que dans la bande de Gaza. Dans les années 50, mon père a été envoyé par le président égyptien Gamal A’bdel Nasser pour diriger le Renseignement militaire à Gaza et au Sinaï. Il y a créé le groupe des “Fédayine palestiniens” qui était la résistance armée de l’époque. Ces “fédayine” traversaient la frontière et ils ont massacré en Israël 400 personnes, en blessant 900 autres.
Comme résultat des opérations de ces “fédayine”, mon père a été tué quand j’avais 8 ans. Il a été salué par Nasser comme un héros national, considéré comme un “shahid” ou martyr (témoin). Dans son discours annonçant la nationalisation du Canal de Suez, Nasser a fait le vœu que toute l’Egypte vengerait la mort de mon père. Nasser me demanda ainsi qu’à mes parents “Lequel d’entre vous vengera la mort de votre père, en tuant des Juifs?” Nous nous sommes regardés sans voix, incapables de répondre.
À l’école à Gaza, on m’a enseigné la haine, la vengeance et la rétorsion. La paix n’a jamais été une option, en fait elle était perçue comme un signe de défaite et de faiblesse. À l’école on chantait des chants avec des mots traitant les Juifs de chiens (c’est à dire impurs, dans la culture arabe).Critique et questionnement étaient interdits. Et quand je les pratiquais, on me disait “les Musulmans ne peuvent pas aimer les ennemis de Allah, et ceux qui le font n’auront aucune miséricorde en enfer”. Jeune femme, j’ai visité une amie chrétienne au Caire lors des prières du vendredi, quand toutes les deux nous entendîmes les attaques verbales contre les Juifs et les Chrétiens se répandant des haut-parleurs de la mosquée. On entendait “qu’Allah détruise les infidèles et les Juifs, les ennemis de Allah. Nous ne les fréquenterons pas et nous ne signerons aucun traité avec eux” et la foule des fidèles répondait Amen! Mon amie avait peur et moi j’avais honte. Et c’est là où j’ai compris que l’enseignement et la pratique de ma religion étaient erronés. Malheureusement je ne suis pas la seule à avoir subi cette forme d’éducation religieuse. Des centaines de millions de Musulmans ont été élevés dans cette haine de l’Occident et des Juifs, comme moyen de détourner leurs sentiments à l’égard de leurs chefs. Et les choses n’ont pas changé depuis les années 50 quand j’étais une gamine!
La télévision Palestinienne prône le terrorisme et les livres scolaires nient l’existence de l’état d’Israël.. plus de 300 écoles ont pour nom un martyr, dont mon père. Des rues en Egypte et à Gaza portent le nom de mon père comme celui d’autres “martyrs”. Quel type de message ceci envoie-t-il aux terroristes? Qu’ils ont des héros! Les chefs qui ont signé des traités de paix, comme le président Anwar al Sadat, ont été assassinés. Et aujourd’hui le président iranien, un islamo-fasciste propose des rêves nucléaires, nie l’Holocauste et menace d’effacer Israël de la carte, comme moyen de contrôler son pays divisé.
En effet, comme le Danemark doit présider le Conseil de Sécurité de l’Onu, les flammes de la controverse ont été attisées par l’Iran et la Syrie (pour intimider ce pays). Nous sommes à un moment critique, car l’IAEA doit déférer l’Iran devant le Conseil de sécurité et demander des sanctions. En même temps la Syrie est sous examen pour ses actions au Liban. L’Iran et la Syrie cherchent cyniquement à embarrasser le Danemark afin de parvenir à leurs fins dangereuses.
Mais les émeutes et les manifestations sont le fait de foules mûres de rage. Depuis mon enfance à Gaza jusqu’aujourd’hui, j’ai toujours vu qu’accuser l’Occident et Israël était un véritable business dans le monde musulman. À chaque fois que la paix était à portée de main, le chefs Palestiniens ont toujours trouvé un groupuscule qui réussit à la saper.
Ils ont accepté que leur peuple soit la chair à canon du “jihad arabe”. Les dictateurs des pays avoisinant sont tous heureux de trouver une population qui serve de diversion aux problèmes qu’il rencontrent chez eux. La seule voix libre de s’exprimer dans ces pays en dehors du gouvernement, c’est celle de la mosquée et dans ce lieu de prière, on appelle au jihad.
Est-ce si surprenant qu’après des décennies d’endoctrinement à une culture de haine, le peuple exprime sa haine réellement? Le société arabe s’est créée un système qui repose sur la peur d’un ennemi commun, système qui apporte l’unité dont on a besoin cruellement, la cohésion et la conformité dans une région ravagée par les luttes tribales, l’instabilité, la violence et la corruption égoïste. Ainsi on accuse Juifs et Chrétiens de tous les maux (même de la grippe aviaire) plutôt de se préoccuper de construire de bonnes écoles, des routes, des hôpitaux, des logements et de fournir des emplois et de l’espoir au peuple.
J’ai vécu 30 ans dans cette zone de guerre, d’oppression et de dictature, d’état policier. Les citoyens se précipitaient pour apaiser et glorifier leur dictateur, tout en détournant le regard lorsque des Musulmans torturaient et terrorisaient d’autres Musulmans. J’ai été le témoin de meurtres de filles pour l’honneur, de l’oppression de femmes, de mutilations génitales, de la polygamie et de ses effets dévastateurs dans les relations familiales. Tout cela est en train de détruire la foi musulmane de l’intérieur.
Il est grand temps que les Arabes et les Musulmans se mettent debout pour sauver leur famille. Il faut que nos chefs cessent d’utiliser l’Occident et Israël comme une diversion et une excuse à leur propre faillite et au manque de liberté de leurs citoyens. Il est temps d’arrêter cette mascarade à propos des caricatures, alors qu’on se tait quand des Musulmans, le Coran à une main, tue des innocents avec l’autre main.
Les Musulmans ont besoin d’emplois et pas de jihad. Les excuses demandées à propos des caricatures ne résoudront pas ce problème. Nous voulons l’espoir, pas la haine!
À moins de reconnaître que la culture de la haine est la raison profonde de ces manifestations autour des caricatures, ces réactions violentes ne seront alors que le prélude d’une confrontation plus large entre des civilisations, que le monde ne pourra pas supporter. [texte anglais]

Des femmes contre l'islam Nyamko Sabuni

Des femmes contre l'islam
Nyamko Sabuni

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Nyamko Sabuni, Madame la ministre



Africaine, immigrée, ministre scandinave. Sur la photo officielle du gouvernement suédois, Nyamko Sabuni est immanquable. Cette petite jeune femme d’origine congolaise, née en exil au Burundi, se retrouve aujourd’hui ministre de l’Intégration et c’est sur le terrain des idées qu’elle se situe d’emblée.
« Je ne pense pas faire mon travail très différemment de quelqu’un d’autre simplement parce que je suis noire, mais peut-être plutôt à cause de certains points de vue que j’ai (…), cela est plus déterminant », affirme-t-elle en suédois, la langue qu’elle parle en famille, en alternance avec le swahili.
Agée de 37 ans, elle a beaucoup fait parler d’elle avant d’être nommée au nouveau gouvernement de centre-droit en proposant, alors qu’elle siégeait au parlement, un ensemble de mesures pour combattre la « culture de l’honneur ».
Interdiction du port du voile pour les filles de moins de quinze ans, examen gynécologique obligatoire au collège permettant de prévenir et détecter les mutilations génitales, arrêt du financement par l’Etat des écoles religieuses et criminalisation des mariages forcés sont parmi ces propositions qui lui ont valu des critiques et même d’être qualifiée d’islamophobe.
Désormais sortie des rangs de l’opposition et à la tête d’un ministère cumulant l’Intégration et l’Egalité entre les sexes, Nyamko Sabuni, qui reçoit dans son bureau coquet et sans luxe apparent, souligne que son rôle a changé.
« J’ai joué mon rôle, j’ai initié un débat. En tant que ministre je vais appliquer la politique sur laquelle nous sommes tombés d’accord », dit-elle. La coalition qui a détrôné les sociaux-démocrates suédois aux législatives de septembre est formée de quatre partis.
Mais « je dis aussi avec honnêteté comment sont les choses : je crois toujours en ces propositions et les problèmes demeurent », lance cette femme élégante au regard franc et à l’air assuré.
En 1981, à l’âge de 12 ans, elle est arrivée en Suède avec sa mère et trois de ses cinq frères et soeurs. Là, elle a retrouvé son père, un opposant politique plusieurs fois emprisonné au Congo (actuellement République démocratique du Congo), venu dans le pays nordique grâce à Amnesty International.
« Mon père et ma mère sont immédiatement entrés dans la vie active (…) ce qui fait que pour nous, il n’y a rien eu de bizarre. Les parents travaillaient, nous allions à l’école et la vie suivait son cours », raconte la ministre dont l’intégration semble exemplaire et dépourvue de traumatisme. « Je suis très fière de mes racines, je n’ai jamais eu de problème d’identité », résume-t-elle.
A Kungsängen (20 km de Stockholm) « nous étions la seule famille d’immigrés visible », dit-elle. L’apprentissage du suédois lui a suffi pour se fondre dans son pays d’accueil.
Selon Nyamko Sabuni, le marché du travail et la société suédoise permettait dans les années 80 aux immigrés de s’intégrer plus facilement qu’actuellement. Aujourd’hui, la création d’emplois, des cours de langue adaptés et la lutte contre la discrimination sont les clés de l’intégration, estime-t-elle.
Elle reproche à la Suède d’avoir longtemps appliqué une politique d’assistanat qu’elle espère que le nouveau gouvernement va réussir à rompre.
« Pour moi, en tant que libérale, il est très important que (les gens) sachent qu’ici, ils ont des possibilités et des avantages, mais aussi des obligations et des exigences », explique cette mère de famille mariée à un Suédois.
Farouchement opposée aux pratiques culturelles ou religieuses quand elles ne respectent pas la constitution et les droits de l’Homme, Nyamko Sabuni avance qu’à l’heure actuelle, environ 100.000 filles en Suède subissent « la culture de l’honneur », une notion qui englobe pour elle les examens de virginité, le port du voile pour les petites filles, l’excision, les mariages forcés ou encore les violences physiques.
« Le plus important pour moi est que nous ayons un dialogue, un débat, et que nous décidions ensemble de ce qu’il est possible de faire », dit-elle.

Des femmes contre l'islam Taslima Nasreen

Des femmes contre l'islam
Taslima Nasreen

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Discours de Taslima Nasrin, Lauréate 2004 du Prix UNESCO-Madanjeet Singh



L’écrivain et journaliste bangladeshi, Taslima Nasrin, s’est vue attribuer le Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence. Elle a prononcé un discours lors de la remise de ce prix le 16 novembre 2004 au Siège de l’UNESCO à Paris.
Je tiens à exprimer toute ma gratitude pour le Prix UNESCO-Madanjeet Singh 2004 qui m’a été attribué.
Le Bangladesh, où je suis née, compte plus de 30 millions d’habitants, c’est l’un des pays les plus peuplés au monde : plus de 1500 personnes entassées au kilomètre carré. C’est un pays où 70% de la population vit en deçà du seuil de pauvreté, où plus de la moitié de la population est analphabète, un pays où le système de santé est insuffisant et où le taux de mortalité infantile reste élevé. Pour près de 40 millions de femmes, l’accès à l’éducation est impossible, l’autonomie irréalisable.
En raison d’une tradition patriarcale très forte, les femmes sont victimes d’inégalités et d’injustices intolérables. Elles souffrent de malnutrition et d’anémie, mais aussi de problèmes physiques et psychologiques qui ne sont pas traités. En général, les femmes ne reçoivent pas de soins car on ne les emmène à l’hôpital que lorsqu’il est trop tard. Les femmes ne sont pas censées tomber malades car elles doivent s’occuper sans relâche des travaux domestiques, avoir des enfants et les élever, s’occuper de la famille et veiller au bien-être des hommes de la maisonnée. La femme a pour destin d’obéir à son père tout le temps de son enfance, à son mari lorsqu’elle est jeune, à son fils lorsqu’elle vieillit.
Parce que les femmes sont considérées comme des êtres faibles, leurs droits, leurs libertés, leurs désirs, leurs souhaits sont régis par les hommes. Les femmes sont considérées comme des êtres inférieurs, des domestiques, des objets sexuels. Ce qu’un couple marié redoute le plus au monde est d’avoir une petite fille. Il n’est pas rare que le mari, à la naissance d’une fille, obtienne le divorce pour punir sa femme du crime d’avoir donné le jour à une fille ou qu’il la répudie à vie. Les femmes sont considérées comme intellectuellement, moralement, physiquement et psychologiquement inférieures que ce soit par la religion, la tradition, la culture ou les coutumes.
Conséquence de cet état de fait, les femmes sont nombreuses à être victimes de la traite des personnes, de l’esclavage et de diverses formes de discriminations. Les hommes aspergent les corps des femmes d’acide, ils leur brûlent le visage, leur cassent le nez, font fondre leurs yeux et s’en vont l’esprit léger. Les femmes sont battues, fouettées, lapidées. Les femmes sont violées puis accusées d’avoir consenti au viol, et les violeurs sont libérés. Dans mon pays, les violences à l’égard des femmes ne constituent pas des crimes.
Je voudrais vous raconter l’histoire de Yasmin, une jeune fille de 15 ans. Employée comme domestique, elle a été violée par son employeur. Elle s’est enfuie. Tandis qu’elle regagnait à pied la maison de ses parents, elle a été vue par des policiers. Ils lui dirent qu’il n’était guère prudent pour une jeune fille de marcher dans les rues en pleine nuit et lui proposèrent de la ramener chez elle dans leur fourgonnette. Et que s’est-il passé ? Après l’avoir violée, les six policiers l’ont tuée, puis ils ont jeté son corps dans des buissons. Quand la nouvelle de son meurtre a été connue, les villageois ont manifesté contre la police. Les policiers ont tiré dans la foule, sept personnes ont été tuées. Dès le lendemain, le gouvernement déclarait dans un communiqué que Yasmin était une mauvaise fille, une prostituée, et que les policiers étaient parfaitement en droit de la traiter comme ils l’avaient fait. Ce genre d’histoire n’est pas rare, au Bangladesh. Et je sais que des choses semblables se produisent également dans d’autres pays.
Personne ne m’a jamais demandé de protester mais, très jeune déjà, j’étais convaincue de la nécessité de combattre l’oppression. Personne ne m’a jamais demandé de pleurer, mais mes larmes ont coulé. Quand je me suis mise à écrire, je voulais faire quelque chose de constructif. Dans mes livres, j’ai écrit qu’il était indispensable que les femmes comprennent pourquoi elles sont opprimées et pourquoi elles doivent se battre contre l’oppression. Cela fait des siècles que l’on répète aux femmes qu’elles sont les esclaves des hommes, qu’elles ne sont pas supposées s’élever contre le système patriarcal, qu’elles doivent garder le silence face à leurs oppresseurs. Les femmes ont donc eu du mal à se faire à l’idée qu’elles étaient bel et bien des êtres humains et qu’elles avaient le droit de vivre comme des êtres humains, de façon autonome et dans des conditions d’égalité. C’est par mes livres que j’ai essayé d’encourager les femmes à se battre pour leurs droits et leur liberté. Ma voix a donné aux femmes la possibilité de changer la façon dont elles pensaient. Et cela, les fondamentalistes religieux n’ont pas pu l’avaler. Bien au contraire ! Les fondamentalistes n’ont plus toléré aucune de mes opinions. Qu’une femme puisse briser ses chaînes et conquérir sa liberté était pour eux hautement contestable. Il était pour eux impossible de tolérer que, comme je l’affirmais, les textes religieux étaient anachroniques et déplacés. Quelle ne fut pas leur fureur quand ils m’entendirent affirmer que la loi religieuse, qui établit des discriminations à l’égard des femmes, devait être remplacée par une loi laïque et par un code civil cohérent. Par centaines de milliers, les extrémistes sont descendus dans les rues pour exiger que je sois mise à mort par pendaison. Une fatwa fut déclarée contre moi, ma tête fut mise à prix. Or, au lieu d’engager des poursuites contre les fondamentalistes, c’est à moi que s’en prit le gouvernement. Je fus condamnée pour avoir froissé les sentiments religieux du peuple. Un mandat d’arrêt fut décerné contre moi. Malgré ces pressions, j’ai continué à écrire. Que ce soit en poésie ou en prose, dans mes essais et mes romans, j’ai pris la défense des opprimés. J’ai réclamé à corps et à cris l’égalité et la justice, la justice pour tous, hommes et femmes, quelle que soit leur religion. Je me suis prononcée très clairement en faveur de la séparation de la religion et de l’État, d’une loi laïque, de l’éducation laïque.
Dans mon combat pour un humanisme laïque et éthique, j’ai tenté de défendre les plus pauvres et les minorités ethniques et religieuses opprimées. Il m’était impossible de tolérer qu’on puisse en être réduit à mener une existence misérable simplement parce qu’on professe une autre foi, qu’on parle une autre langue ou qu’on a une culture différente. Je suis convaincue que la grande diversité des religions, des langues, des cultures et des ethnicités qui existent dans notre monde n’est pas un facteur de conflit mais un trésor qui nous rend plus riches, et cette conviction rejoint les positions de l’UNESCO. La diversité est un trésor à chérir. Il n’y a pas de culture supérieure ou de culture inférieure, ce sont les motifs culturels changeants qui font de notre monde une magnifique mosaïque de toutes les couleurs.
Les êtres humains ne devraient pas tolérer que l’on opprime au nom de la religion. Les êtres humains ne devraient pas tolérer les tortures que sont les mutilations génitales des femmes au nom de la coutume ou des traditions. Les êtres humains ne devraient pas tolérer la barbarie, l’humiliation, l’inégalité ou l’injustice au nom de la culture. La culture ne doit pas être utilisée contre l’humanité.
Quand je regarde autour de moi, je constate partout la même chose : les femmes sont opprimées. Riches ou pauvres, belles ou laides, qu’elles aient les yeux bleus, noirs ou marrons, la peau blanche, noire ou brune, qu’elles soient mariées ou célibataires, qu’elles sachent lire ou non, qu’elles soient croyantes ou non, les femmes sont opprimées. Partout les femmes sont opprimées et la racine du mal c’est le patriarcat, la religion, la tradition, la culture et les coutumes qui tous ont été modelés par l’homme. C’est leur foi aveugle qui condamne les êtres humains aux bains de sang, à la haine, à l’ignorance, à l’analphabétisme, aux injustices et à la pauvreté. Or, si nous voulions sincèrement que sur notre Terre la justice succède à l’injustice, nous pourrions régler définitivement les problèmes dont souffrent l’humanité à cause de la croyance religieuse aveugle. La bible judéo-chrétienne tout comme le coran tolèrent et défendent l’esclavage. Jésus a dit très clairement aux esclaves d’accepter leur sort et d’obéir à leur maître. Or, personne aujourd’hui ne songerait à prendre position publiquement pour l’esclavage, personne ne se hasarderait à inscrire l’esclavage dans un système de droit quel qu’il soit. Ni les fondamentalistes chrétiens ni les juifs orthodoxes ne parlent de sacrifice animal ou d’esclavage. Dans les pays où est appliquée la charia ou loi islamique, où l’adultère est puni par la lapidation et le vol par l’amputation, on ne parle pas de légitimer l’esclavage. La polygamie et les concubines sont clairement acceptées dans l’Ancien Testament mais ces pratiques ne sont pas légales dans le monde judéo-chrétien. On en conclura donc que la volonté de préserver des pratiques qui calomnient, oppriment et écrasent les femmes sous prétexte de respecter des textes religieux n’est qu’une supercherie. Ces pratiques peuvent et doivent être délégitimées, de la même façon que l’esclavage a été délégitimé.
L’avenir de l’humanité est incertain. Le risque qu’éclatent de nouvelles formes de rivalités et de conflits est réel. Je pense en particulier au conflit entre deux idées opposées, la laïcité et le fondamentalisme. Je ne partage pas l’opinion de ceux qui estiment que le conflit opposera deux religions, à savoir le christianisme et l’islam ou le judaïsme et l’islam. Après tout, on trouve des fondamentalistes dans toutes les religions. Je ne suis pas plus d’accord avec ceux qui croient que les croisades du Moyen Âge vont se répéter dans un proche avenir. Et je ne pense pas non plus que l’Occident et l’Orient soient en conflit. À mon avis, le conflit oppose essentiellement le mode de pensée moderne, rationnel et logique à la foi aveugle et irrationnelle. Le conflit oppose la modernité et l’anti-modernisme. Certains s’efforcent d’avancer, tandis que d’autres font tout pour reculer. Il s’agit d’un conflit entre l’avenir et le passé, entre l’innovation et la tradition, entre ceux qui prisent la liberté et ceux qui ne l’estiment pas.
J’ai écrit pour dénoncer toutes sortes de violences physiques et sexuelles, le terrorisme religieux et les discriminations de type patriarcal à l’égard des femmes. J’ai fait un rêve : j’ai rêvé d’un monde merveilleux où aucune femme ne serait opprimée, victime de la traite des personnes, attaquée à l’acide, violée ou victime d’agressions sexuelles. Je rêve d’un monde tolérant où les êtres humains se respectent sans jamais céder à l’appel de la guerre, des massacres, de la violence. J’ai pris la plume pour que mon rêve devienne réalité, le rêve d’un monde éthique dans lequel l’humanité s’épanouira et ne sera plus faite d’êtres pleins de haine mais d’êtres remplis d’amour.
Dans ce combat pour un humanisme laïque, je n’ai pour seule arme qu’un stylo mais c’est à la pointe d’une épée que les extrémistes ont juré ma mort. Ils ont brûlé mes livres, poursuivi mes éditeurs en justice pour avoir publié mes livres, attaqué les librairies où mes livres étaient vendus. Ma liberté d’expression ne cesse d’être violée par les autorités. Sur les 28 livres que j’ai écrits, 5 ont été interdits par le gouvernement, et des procès sont en cours dans le but d’interdire les autres. Mes écrits m’ont valu d’être condamnée à un an de prison par un tribunal du Bangladesh. Au cours des dernières années, les quatre tomes qui constituent mes mémoires ont tous été interdits par le gouvernement.
Or, mes mémoires ne retracent pas seulement ma vie. L’histoire qu’elles racontent est familière à des milliers de femmes, elles dépeignent la façon dont vivent les femmes dans une société patriarcale régie par des centaines de traditions qui font souffrir les femmes. Je me suis penchée sur mon enfance pour décrire la vie d’une fille. J’ai raconté comment j’avais été élevée en expliquant que je bénéficiais de privilèges inaccessibles à bien d’autres enfants. J’ai pu poursuivre mes études et devenir médecin, ce qui pour des milliers de filles est inimaginable, même en rêve. J’ai voulu montrer où et comment j’avais grandi, expliquer ce qui m’avait fait penser différemment, ce qui m’avait fait agir différemment. C’est important d’aider les autres femmes à puiser l’inspiration qui leur permettra de se révolter contre le système oppressif dans lequel j’ai grandi et où elles continuent à vivre. J’ai dit la vérité. J’ai raconté tout ce qui m’était arrivé au cours de mon existence. En général, le viol ou la tentative de viol par un homme de la famille est un sujet tabou. Les filles se taisent parce qu’elles ont honte, une honte indicible. Mais moi, je ne me suis pas tue. On pouvait bien nous dire ce qu’on voulait, à moi ou à ma famille, cela m’était égal. Je sens bien que beaucoup de femmes ont l’impression que c’est leur histoire secrète que je raconte. Nous, les victimes, nous devons crier. Nous devons nous faire entendre. Nous devons protester haut et fort et exiger qu’on nous rende notre liberté et nos droits. Nous devons refuser d’être menottées, enchaînées, battues et menacées.
Si les femmes ne se battent pas pour que cesse l’oppression qu’exerce sur elles un système religieux patriarcal et suffocant, honte à elles ! Honte à nous si nous ne protestons pas, si nous ne nous battons pas, si nous laissons perdurer un système qui fera souffrir nos enfants et les enfants de nos enfants.
Mon histoire n’est pas unique. Mon expérience est, hélas, le lot de millions d’autres femmes. Dans mes livres je me suis apitoyée sur mon sort. J’ai versé des larmes, aussi, pour toutes celles qui n’ont pu s’épanouir dans l’existence alors qu’elles en étaient capables et qu’elles le méritaient assurément. Nous, les femmes, ne devons plus rester seules à verser nos larmes dans la solitude et le silence. Je ne pleure plus seule désormais et à cause de cela j’ai vécu dans la souffrance. J’ai été expulsée de mon propre pays. Au lieu de vivre dans la région du monde où je suis née et où j’ai grandi, on m’a permis de vivre en Occident où je ne peux que me sentir étrangère.
En d’autres termes, me voici étrangère dans mon propre pays et étrangère en Occident, où je vis aujourd’hui. Où puis-je aller ? Nulle part. L’exil, c’est pour moi un arrêt d’autobus. J’attends l’autobus qui me ramènera chez moi. Cela fait déjà plus de 10 ans que je vis en exil. Je ne parviens pourtant pas à me sentir chez moi, à faire d’un autre pays mon pays. Ce que je ressens, c’est un sentiment de désespoir et d’impuissance. Je me demande parfois : est-ce possible ? N’ai-je vraiment pas de chez moi ? Ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai une maison : l’amour, l’amour que me témoignent des femmes du monde entier. Voilà ma maison, l’amour que je reçois des rationalistes, des libres-penseurs, des partisans de la laïcité et des humanistes. Cet amour que vous me donnez, voilà ce qui fait ma maison.
Quoi que j’aie fait ou écrit, je n’éprouve aucun scrupule. Quoi qu’il arrive, je poursuivrai jusqu’à mon dernier souffle et sans accepter aucun compromis mon combat contre toutes les forces extrémistes, fondamentalistes et intolérantes.
Nous célébrons, aujourd’hui 16 novembre, la Journée internationale de la tolérance. Alors même que je prononce ces mots, aujourd’hui, je le sais, de nombreuses personnes seront tuées. Aujourd’hui, je le sais, pendant que je parle, de nombreuses femmes seront battues, violées et assassinées. Aujourd’hui, je le sais, de nombreux enfants seront maltraités à cause de la haine et de l’intolérance. Le défi qui se pose à nous est d’éduquer les peuples du monde à la tolérance et à la non-violence. Le défi qui se pose à nous est de faire de la planète Terre un lieu vivable. Le défi qui se pose à nous est de faire en sorte que chaque jour de l’année soit une journée de la tolérance. Le concept de tolérance consiste à prendre conscience des droits humains et de la liberté fondamentale d’autrui. Les gens sont tous très différents les uns des autres, et il ne peut en aller autrement, mais ce n’est que par la tolérance que les communautés métissées de toutes les régions du globe pourront sauvegarder leur diversité.
Je suis très heureuse d’accepter en toute humilité le Prix UNESCO-Madanjeet Singh. Je suis très reconnaissante à l’UNESCO de la sympathie, du soutien et de la solidarité qui me sont ainsi témoignés. Cette récompense, cette reconnaissance, ont fortifié mon engagement et ma détermination à poursuivre mon combat.
Je vous remercie.

Des femmes contre l'islam Necla Kelek

Des femmes contre l'islam
Necla Kelek

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Necla Kelek et l’immigration



Necla Kelek, une sociologue allemande d’origine turque connue pour son livre « La fiancée importée » et son engagement en faveur de la pénalisation du mariage forcé, est l’une des personnalités les plus controversées dans le débat sur l’immigration et l’intégration en Allemagne. Ses détracteurs lui reprochent d’exagérer la description du milieu des immigrés Turcs et d’exposer un point de vue partial de l’islam. « Nous oublions qu’énormément d’immigrés musulmans vivent dans des communautés dont la vision du monde se limite à l’islam », argumente la sociologue dans une interview réalisée par Regina Mönch et Heinrich Wefing. « Ce que nous voyons affectueusement comme une grande famille vit selon d’autres règles que les nôtres, sans liberté individuelle, sans liberté de dire non au port du voile et à l’importation de mariées ou de mariés. Ceux qui quittent la communauté se rendent coupables de trahison. Beaucoup n’osent pas franchir le pas, et ni les écoles, ni les agences pour l’emploi, ni les services sociaux n’envoient les signaux nécessaires pour changer la situation ».

Des femmes contre l'islam Irshad Manji

Des femmes contre l'islam

Irshad Manji


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Je suis indignée par l’indignation des intégristes



A Vancouver, où j’ai grandi, j’allais à l’école islamique tous les samedis. On nous y apprenait à nous méfier des juifs, qui adorent « mollah » au lieu d’ »Allah », l’argent au lieu de Dieu. L’instituteur nous décrivait tous les juifs comme des affairistes. Pourtant, mon quartier voyait alors proliférer des commerces asiatiques, avec leurs devantures en mandarin, en cantonais, en japonais, en coréen, en hindi, en pendjabi, et même en ourdou, la langue officielle du Pakistan. Mais pas en hébreu. Ce constat m’a fait douter : et si mon école religieuse, au lieu de m’instruire, était en train de m’endoctriner ?
Cette interrogation est ravivée aujourd’hui, alors que le romancier Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques, vient d’être fait chevalier par la reine d’Angleterre. Le ministre pakistanais des affaires religieuses a estimé qu’au vu des provocations littéraires de Rushdie et de ses blasphèmes envers l’islam, il n’y avait rien d’étonnant à ce que les musulmans s’offusquent de son anoblissement et manifestent leur colère par des attentats-suicides. Plusieurs membres du gouvernement pakistanais ont répercuté cette condamnation envers le Royaume-Uni, attisant l’indignation des communautés musulmanes en Europe et en Asie.
En tant que musulmane, en effet, je me sens indignée – par l’absurdité de telles réactions.
Je suis indignée parce que ce n’est pas la première fois que des honneurs décernés par le monde occidental suscitent la haine et la violence. En 1979, Abdus Salam, premier musulman (pakistanais) à recevoir le prix Nobel de physique, avait ouvert son discours de réception par la citation d’un verset du Coran. Alors qu’on aurait pu s’attendre que sa patrie lui rende hommage, des manifestants essayèrent de l’empêcher de revenir au pays et le Parlement alla jusqu’à le déclarer « non musulman » sous prétexte qu’il appartenait à une minorité religieuse. Aujourd’hui encore, son nom reste controversé, et les autorités ne le mentionnent que du bout des lèvres.
Je suis indignée par le nombre de femmes tuées chaque année au Pakistan pour avoir prétendument souillé l’honneur de leur famille, qui excède le nombre de détenus à Guantanamo. Les musulmans ont dénoncé, à bon droit, les sévices infligés aux prisonniers de Guantanamo. Mais qu’en est-il de leur louable indignation quand il s’agit du meurtre de musulmans par d’autres musulmans ?
Je suis indignée quand, en avril 2006, j’entends les mollahs d’une mosquée extrémiste pakistanaise lancer une fatwa contre les accolades. La ministre pakistanaise du tourisme s’était en effet laissé donner l’accolade par son moniteur de parachute, après avoir réussi un saut au profit d’une organisation caritative française destinée à récolter des fonds pour les victimes du séisme qui a frappé le Pakistan en 2005. Les religieux, décrétant que l’accolade entre un homme et une femme constituait « un grave péché », ont demandé sa démission.
Je suis indignée par leur fatwa qui confine les femmes à la maison et les oblige à porter le voile en toutes circonstances. Je suis indignée par la fermeture forcée des commerces de disques et de vidéos. Je suis indignée par la faiblesse du gouvernement qui cède au chantage des fanatiques menaçant de lancer des attentats-suicides s’ils rencontrent la moindre opposition.
Je suis indignée par la mort d’une trentaine de musulmans dans l’attentat organisé à Kaboul par des musulmans, par la mort de quatre-vingts autres aux mains de « rebelles » islamistes, et par le silence du gouvernement pakistanais qui n’a pas fait la moindre déclaration officielle pour déplorer ces attaques visant des coreligionnaires. Je suis indignée de voir que, au milieu de tels massacres fratricides, un athée comme Salman Rushdie puisse se retrouver en haut de la liste des hommes à abattre.
Surtout, je suis indignée par l’attitude de ces nombreux musulmans qui ne semblent eux-mêmes pas suffisamment indignés pour s’opposer massivement à ces ambassadeurs divins autoproclamés. Nous n’avons de cesse de déplorer l’exploitation de l’islam par les intégristes, mais quand l’occasion se présente de répliquer vigoureusement à leurs hurlements, nous nous retranchons dans le mutisme. Entre les clameurs des intégristes et le silence des modérés, quelle voix portera le plus ?
Je sais bien qu’il n’est pas facile de résister à l’intimidation. Au printemps, le monde musulman a encore resserré la vis : à l’initiative du Pakistan, l’Organisation de la conférence islamique a fait pression sur le Conseil des droits de l’homme aux Nations unies pour adopter une résolution contre la « diffamation de la religion ». Concernant spécifiquement l’islam, et non les croyances en général, cette résolution autorise les régimes autoritaires à réprimer toute liberté d’expression en se prévalant de la légitimité d’une instance internationale.
Cependant, le peuple pakistanais arrive parfois à montrer qu’il n’est pas complètement sous la coupe des chefs religieux et politiques. L’an dernier, des groupes citoyens ont contesté un ensemble de lois misogynes en vigueur depuis trois décennies et prétendument fondées sur le Coran. Leurs critiques, respectueuses de la religion, ont incité les mollahs eux-mêmes à admettre que ces lois avaient été établies par les hommes, et non dictées par Dieu.
Tout récemment, les Pakistanais ont amené le gouvernement à lever certaines restrictions sur la presse. Mon livre, traduit en ourdou et téléchargeable sur Internet, connaît d’ailleurs une diffusion spectaculaire, bien que les autorités religieuses en interdisent la commercialisation : car elles ne peuvent empêcher les Pakistanais, ou d’autres musulmans, d’assouvir leur profond désir de débat.
Dans ce contexte, il est grand temps d’en finir avec l’hypocrisie qui gangrène l’islam. Ce n’est pas Salman Rushdie qui pose problème. Ce sont les musulmans.
Salman Rushdie avait vu sa tête mise à prix à 2 millions de dollars. Les enchères sont passées à 2,5 millions, et elles n’ont pas fini de monter. Le gouvernement iranien, principal donateur, assure que c’est là un investissement rentable. Il semblerait que les juifs ne soient pas les seuls à être redoutables en affaires.

Traduit de l’anglais par Myriam Dennehy. LE MONDE | 25.06.07  

Des femmes contre l'islam Chahdortt Djavann

Des femmes contre l'islam
Chahdortt Djavann


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Lettre aux nouvelles voilées


Etrange semaine ! Les images insoutenables d’Envoyé spécial : la lapidation de femmes iraniennes, l’arrachement de l’œil coupable…Hani Ramadan, le frère de Tarik, chantre officiel de la lapidation de la femme adultère, est invité à l’UNESCO ; les islamistes ont organisé leur deuxième défilé de mode féminin. Etrange semaine où les masques sont tombés, mais où l’on a pu mesurer la perversité du double langage auquel ont recours les islamistes pour défendre l’oppression des femmes au nom de la liberté individuelle et la barbarie religieuse au nom de la liberté culturelle.
Les nouvelles voilées organisent des manifestations pour défendre leur  » droit  » au voile, au voile qui, de l’Ancien Testament au Coran en passant par le Nouveau Testament est le symbole de l’oppression des femmes, le symbole qui autorise toute violence à l’endroit des femmes. Elles l’ont fait d’abord au nom de leur  » culture « , puis de leur  » choix individuel « , changeant de thème sur commande, comme sous la baguette d’un invisible chef d’orchestre, et maintenant elles se drapent de tricolore, moins pour affirmer qu’elles sont françaises que pour imposer en France le projet de société des islamistes.
Le régime fasciste et islamiste de l’Iran demande à la France de retirer sa loi contre le voile. Un régime qui a exterminé plus d’un million de ses opposants, un régime qui pratique la lapidation, l’amputation des membres, qui exécute les homosexuels, les agnostiques, les athées, les apostats, parle au nom de la démocratie. C’est le monde à l’envers. La prise de position des dictatures islamiques contre cette nouvelle loi, ingérence manifeste dans les affaires intérieures françaises, prouve à ceux qui n’avaient pas encore compris le lien étroit entre la prolifération du voile et l’offensive islamiste. Dorénavant, les nouvelles voilées, en France, ne peuvent plus prétendre ignorer qu’elles sont soutenues par le gouvernement fasciste islamiste de l’Iran ; que leurs maîtres, qu’ils soient des pseudo-intellectuels, des mollahs déturbannés, égyptiens, iraniens ou maghrébins, sont des missionnaires de l’islamisme. Elles ne peuvent plus dire qu’ici et là il ne s’agit pas du même voile. La servitude n’est ni moins haïssable ni moins condamnable quand elle se dit ou se croit volontaire.
Hani Ramadan, le frère de Tarik Ramadan, qui défend officiellement la lapidation des femmes et l’exécution des homosexuels au nom de la charia, a été invité à l’UNESCO, ce dimanche 18 janvier à 14 heures, pour défendre ses idées, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité et la démocratie ; bien entendu, il devait débattre avec quelques intellectuels français. Ainsi se trouve porté à son comble l’escroquerie intellectuelle qui consiste à débattre avec les apologistes de la torture et de l’assassinat, à banaliser l’horreur, comme si la liberté était la liberté de tout faire, comme si le fascisme et la défense de la lapidation étaient une opinion.
Je suis véhémente, j’ai la rage au cœur et je n’arrive pas à comprendre qu’on accepte de débattre  » démocratiquement  » avec les islamistes qui défendent au nom des lois d’Allah les images de la barbarie institutionnelle qu’à diffusées France 2 jeudi soir : les corps féminins enfouis dans leur linceul qui s’écroulent sous les jets de pierres, les hurlements de l’homme ligoté dont on exorbite l’œil coupable au scalpel, à vif, ou de celui dont une machine vient de trancher la main d’un coup sec. Non, je ne comprends pas que ces idées soient discutées au nom de la démocratie, que Hani Ramadan soit invité à l’UNESCO, dans un colloque patronné par les plus hautes autorités de l’Etat, que la famille Ramadan soit mise sur un piédestal par les médias français.
Oui, c’est insupportable qu’un ministre de la République, ici en France, débatte avec Tarik Ramadan, qui réclame, comme certains mollahs  » modérés  » iraniens l’ont déjà fait, un  » moratoire  » pour la lapidation ; que cet imposteur déguisé en play-boy séduise tout autant les nouvelles voilées que certains altermondialistes et ceux ou celles qui se donnent le beau rôle de  » tolérants « .
(…)Il est temps de dire qu’on ne discute pas avec les représentants du totalitarisme islamiste. On le condamne et on le combat. Ceux qui ont vu sur France 2, jeudi soir, les images insoutenables des femmes lapidées, de la main voleuse amputée et de l’œil coupable arrachée ne supporteront plus jamais de devoir prêter l’oreille aux effusions verbales des frères Ramadan, à la rhétorique hallucinée de l’un et à la casuistique de l’autre. Ils auront compris ce que l’on fait au nom d’Allah. Il y a trop à faire dans nos banlieues, trop à faire dans le domaine de l’éducation, du travail et de l’égalité des chances, il y a eu trop de retard pris pour qu’on puisse admettre aujourd’hui que des islamistes extrêmes deviennent les porte-parole des jeunes français qui se sentent exclus. C’est notre responsabilité commune, c’est la responsabilité de la République et de ses représentants de faire en sorte que cesse cette situation perverse et absurde. L’immigration est une chance pour la France et la démocratie est une chance pour l’immigration. Mais il faut que les promesses soient tenues.

Chahdortt Djavanna, texte paru dans Le journal du Dimanche le 18.01.04, p.12.

Des femmes contre l'islam Ayaan Hirsi Ali

Des femmes contre l'islam
Ayaan Hirsi Ali


Texte plus que jamais d'actualité. 


Menacée de mort par des groupes islamistes pour ses prises de position critiques sur l’Islam, l’ex-députée néerlandaise d’origine somalienne Ayaan Hirsi Ali avait dû s’exiler en 2006 aux Etats-Unis.Depuis le 1er octobre, elle est confrontée au refus du gouvernement de La Haye de continuer à assurer sa protection à l’étranger. Une décision qui la rend à la fois démunie et vulnérable. Jointe par téléphone, Ayaan Hirsi Ali interpelle le gouvernement français : à la France de rappeler au reste de l’Europe les principes des Lumières.
Quelle est votre situation actuelle ?
Après un bref séjour en Hollande pour rencontrer les autorités, je suis revenue aux Etats-Unis et je me trouve actuellement dans une ville américaine où j’essaie d’organiser ma sécurité.
Quelle est la position des autorités néerlandaises vous concernant ?
Le gouvernement néerlandais s’était engagé à me protéger aussi longtemps que dureraient les menaces de mort. Mais quand j’ai décidé de partir aux Etats-Unis, il y a eu un revirement, les autorités m’indiquant que la protection promise n’était assurée qu’à l’intérieur des Pays-Bas. Les Américains ont pourtant expliqué qu’ils ne pouvaient prendre le relais : ils n’assurent que la sécurité des non-Américains dotés d’un statut officiel, pas celle d’une simple citoyenne. Le département d’Etat a donc recommandé au gouvernement des Pays-Bas d’engager une société de protection privée, leur assurant que le gouvernement américain les aiderait en matière de renseignement. Les Hollandais ont refusé, et j’ai reçu une lettre me prévenant qu’on mettait fin à ma protection le 1er octobre. Depuis, le premier ministre m’a demandé de repartir aux Etats-Unis et de trouver moi-même des fonds pour ma protection. Je viens donc de lancer une fondation pour laquelle je mendie actuellement de l’argent.
Salman Rushdie dit que vous êtes « la première réfugiée d’Europe occidentale depuis l’Holocauste ». Qu’en est-il ?
La Hollande veut bien me donner la liberté de parole, mais pas la liberté de mouvement. Alors que faire ? Courageusement, le Danemark offre de m’accueillir et de me protéger. Mais c’est aux Etats-Unis que je veux vivre aujourd’hui. Mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c’est qu’il est devenu impossible de parler librement de l’islam sur le continent européen. L’état d’esprit actuel de l’élite implique d’éviter tout débat par peur d’offenser les musulmans, et conduit à satisfaire les exigences des islamistes, même s’il s’agit de faire taire les gens comme moi.
Ce sujet, l’islam, deviendrait une sorte de tabou ?
La critique de l’islam est un tabou inscrit au coeur même de la religion. Mais que les sociétés européennes, héritières des Lumières, s’imposent à elles-mêmes ce tabou, voilà qui est totalement nouveau. Et stupéfiant ! Le judaïsme, le bouddhisme, le communisme… Tout mouvement collectif ou théologique doit être ouvert aux critiques. Il n’y a que l’islam qui les refuse et qui, d’ailleurs, en soit exempté en Europe.
La décision du gouvernement hollandais résonne-t-elle comme un avertissement pour tous ceux qui, en Europe, souhaitent débattre de l’islam ?
Evidemment ! Mon cas fait passer la question de la liberté d’expression de la théorie à la pratique. Vous pouvez exprimer votre opinion, mais votre tête sera coupée. Si vous êtes musulman et que vous devenez un ex-musulman, si vous êtes une femme et que vous critiquez l’islam et son oppression, le prix à payer est la vie. Vivre dans une démocratie ne change rien à l’affaire. C’est un enjeu majeur pour nos pays, qu’aucun personnage politique d’envergure n’a encore osé prendre à bras-le-corps. Comme si ce n’était qu’un simple incident, alors que c’est rien de moins que la liberté d’expression qui se joue ! Il n’y a pas de loi pour protéger les gens comme moi dans nos pays, pas de fonds, pas de mouvement.
Il y a quand même déjà eu le cas de Salman Rushdie…
Mais son cas était lui aussi considéré comme isolé ! Personne ne réalise que nous sommes en fait le sommet de l’iceberg, qu’il y a sur le continent des tas de musulmans ou d’anciens musulmans menacés, bâillonnés, et que cette censure concerne tout le monde.
Pensez-vous que la France doive prendre position sur ce sujet ?
C’est à la France d’être à l’origine du sursaut, d’ouvrir le débat. A la France de prendre la tête d’un mouvement visant à faire comprendre à tous les Européens que, ce qui se joue, c’est leur socle de valeurs et de principes les plus fondamentaux. Qu’il est urgent de les protéger. Légalement, politiquement, voire financièrement. Cela dépasse largement mon cas particulier. Il s’agit d’une confrontation entre la religion et la raison. Et parce qu’elle a hérité à la fois des Lumières et du système de la laïcité, qu’elle a une histoire et un rayonnement particuliers, la France a un rôle à jouer. C’est le pays de Voltaire ! Le pays de celui qui a dit : je ne suis pas d’accord avec vos idées, mais je suis prêt à mourir pour que vous puissiez les exprimer. J’aime cette idée qu’il importe avant tout de protéger les idées avec lesquelles vous êtes en désaccord, pas seulement celles que vous approuvez !
Au soir de son élection, le président Sarkozy disait « à tous ceux dans le monde qui croient aux valeurs de tolérance, de démocratie et d’humanisme », que la France serait « à leurs côtés, qu’ils peuvent compter sur elle »…
Eh bien, qu’il commence maintenant ! Il peut expliquer aux politiciens néerlandais à quel point ils ont envoyé un message déplorable en contentant les ennemis de la liberté d’expression. Cela me rappelle l’incroyable capitulation des médias et des hommes politiques au moment des dessins de Mahomet publiés au Danemark. Car ne soyons pas naïfs : si les islamistes parviennent à réduire au silence un individu, voire un pays, ils ne s’arrêteront pas là. Et ils passeront au suivant, puis au suivant, puis au suivant…

samedi 29 décembre 2012

Mahomet, le prophète assassin


Mahomet, "khatam ar-Rusul" (le sceau des Prophètes), "la plus noble créature sur terre".

Ses grandes réalisations et les bienfaits qu'il apporte à l'humanité sont là pour en témoigner, comme on va le voir à travers un unique sujet: le sort qu'il réserve à ses détracteurs. Le sujet de ce post est donc limité aux seuls assassinats qu'a ordonné Mahomet contre ses détracteurs. C'est vrai que la liste de tous les meurtres qu'il a commis et fait commettre est presque interminable.

Tout d'abord, il faut savoir que dans la tradition arabe anté-islamique, la critique et la satire étaient très largement pratiquées. Cette période d'avant l'islam a été appellée "Jahiliya" (temps de l'ignorance) bien à tort, comparée à la décadence morale qu'a apporté l'islam dans beaucoup de domaines. Cette coutume de tolérance vis-à-vis de la critique n'a pas survécu à l'avènement de l'islam: tous ceux qui ont cru pouvoir se moquer de Mahomet le payèrent de leur vie.

Donc, avec l'arrivée de l'islam, on va vite comprendre que cette tolérance allait prendre fin. Car pour les musulmans, quiconque critique leur prophète ou ses épouses commet un blasphème grave et il est considéré comme un criminel, qui ne mérite que la mort. Ce qui explique en partie les démonstrations bestiales des musulmans ordinaires lors de l'affaire des caricatures et de la sortie du film retraçant sa vie.

L'auteur d'une critique visant Mahomet est alors accusé du crime de sabb et il convient donc de l'éliminer.
Bien souvent, Mahomet n'avait qu'une phrase à dire: " Qui me délivrera de cet homme?" (ou de cette femme?). Il était instantanément obéi, et par zèle mais aussi comme preuve de la mort de cet "ennemi d'allah et de son prophète", on apportait la tête encore sanguinolante à Mahomet, aux cris d'"allah akbar".

Parmi les hommes et femmes qui tombèrent pour avoir critiqué "l'homme le plus parfait de la création", citons ces malheureux :


- Abu Jahl: avait osé critiquer Mahomet. 2 zélés compagnons se précipitèrent sur lui, le tuèrent et revinrent aviser Mahomet, qui leur demanda de lui montrer leurs ssif (sabres). Après les avoir examiné, il déclara que la dépouille appartenait au 1er des 2 soldats, car seul son sabre "portait des traces du contenu de l'abdomen". (Muslim, n° 3295)

- Abu Afak: chef d'une tribu juive, un homme d'un grand âge (on disait 120 ans) a été tué parce qu'il avait tourné Muhammad en ridicule dans ses poèmes. L'acte a été commis par Salam ibn Umayr, "sur la demande du prophète, qui avait demandé: -Qui me débarrassera de cette crapule?" (Ali Dasthi, Vingt trois années).

- Asma bint Marwan: le meurtre du vieillard Abu Afak avait choqué cette poétesse qui composa un poème dénigrant Mahomet. Il lui envoya de nuit un de ses fidèles. Elle dormait, ses enfants autour d'elle, le plus jeune tétait encore son sein. Il écarta l'enfant et transperça la poitrine de la mère. "As-tu assassiné la fille de Marwan? demanda l'apotre d'allah" (ibn Sad, Tabaqat 2 / 30.1).

- Abu Sufyan: "Amir ibn Umayya fut mandaté pour tuer Abu Sufyan, mais Abu Sufyan en eut vent, et lui échappa. A la place, Amir tua un Quraïch sans défense et un autre homme, sur le chemin du retour vers Médine" (Ali Dasthi, Vingt trois années).

- Khalid abu Sufyan al Hudhayli: ce chef de la tribu Hudhayl avait fait preuve d'hostilité envers Mohamed devant son peuple. "Le prophète nomma Abdallah ibn Unays pour aller s'occuper de lui. Lui aussi fut éliminé avec succès" (Ali Dasthi, Vingt trois années). "Sa tête fut apportée au prophète à la fin du mois de muharram".

- Salam ibn Abu Huqyaq: plus connu sous le nom d’Abu Rafi, son meurtre a fait couler beaucoup d'encre au bout des calam (roseau taillé qui sert de stylo) car il a posé un problème moral lié à une coutume anté-islamique, : faut-il tuer durant la nuit? Juif et ami des Banu Aws, qui sont les rivaux des Banu Khazraj. Des Khazraj demandèrent à Mahomet la permission de le tuer, il la leur donna et il désigna un commando pour aller accomplir cette basse besogne d'inspiration bien islamique.

- Yusayr ibn Rizam: un autre juif, il incitait la tribu des Banu Ghatafan à combattre Mahomet, celui-ci lui envoya un commando qui le tua.

- Rifaa ibn Qays: "Abu Hardad tua Qays d'une flèche dans le coeur et lui a ensuite coupé la tête, qu'il rapporta au prophète aux cris de "allah akbar, allah akbar!" (ibn-Hisham).

- Abu Azzai: cet autre poète avait été grâcié une première fois "à condition qu'il ne dénigre plus l'islam", mais il n'a pas pu ou su tenir sa promesse. Il fut exécuté.

- Kaab ibn Al Ashraf: juif emblématique qui semble drainer la haine de tous les musulmans à travers les siècles, il fait l'objet d'une très longue liste de récits de la part de presque tous les commentateurs et ulémas. Un site musulman (quisontlesmusulmans.com) nous parle de son crime: "Il était l’un des juifs les plus hostiles à l’islam et commença à attiser la haine entre les associateurs et les musulmans en composant des poèmes à la mémoire des associateurs morts à Badr, il alla jusqu’à chanter la beauté des femmes des compagnons de façon indécente." Mahomet donna l’ordre de le tuer en disant cette phrase, un peu comme un parrain de la mafia: "Qui veut me délivrer de Kaab ibn Al Ashraf?".

- "Une juive insultait le prophète et le dénigrait. Un homme l’étrangla jusqu’à ce qu’elle en meure. L’apôtre d'Allah déclara qu’il n’y avait rien à payer pour son sang." (abu-Daoud, 38.4349).

- Une esclave enceinte, tuée par son maitre, un aveugle, parce qu'elle dénigrait l'Homme Parfait. Un enfant en est "sorti d’entre ses jambes, souillé du sang" (abu-Daoud, 38.4348).

Autres méfaits de "la plus noble créature sur terre", mais la liste n'est pas exhaustive:

- après la bataille de Badr, Mahomet fit décapiter 2 poètes anonymes, sans raison,
- il fit exécuter Fartana, une chanteuse qui s'était moquée de lui,
- il fit exécuter une autre chanteuse: Qariba,
- il fit décapiter le poète Abdallah ibn Khatal,
- il fit décapiter un autre poète, Howairith ibn Noqaïd.


Cette liste ne représente que ceux dont le "crime" aura été de critiquer le prophète du carnage, comme il s'est lui-même désigné. Pour la plupart d'entre eux, ces gens qu'il a froidement fait assassiner n'étaient que de simples poètes croyant pouvoir continuer la tradition satirique de "l'Arabie de l'Ignorance" anté-islamique, comme elle est dénommée par les Soumis. De la même manière que l'islam a interdit la musique, il n'aime pas non plus la poésie.

Assurément, Mahomet, "la plus noble créature sur terre" est un modèle parfait.

"S’adressant au Prophète Muhammad, paix et bénédictions de Dieu sur lui, Allah le Très Haut s’exprime en ces termes: Et tu es certes d’une moralité éminente. En effet vous avez dans le Prophète un excellent modèle, pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment". Fetwa de l'émir Muzammil Siddiqi, citant 2 versets du coran: 68.4 et 33.21.

Parmi les sources:
- Roger Caratini Mahomet, vie du prophète
- islam-documents.org
- islamfrance.free

vendredi 28 décembre 2012

Allah le fourbe et le conspirateur

Allah conspirateur, comploteur et fourbe, il scelle et il noircit le coeur de ses créatures, il est prompt à réprimer!!!

Ruse, fourberie, manigances, conspirations ne peuvent provenir d'un dieu quel qu'il soit, ce sont les armes des faibles et non de dieu.
Et pourtant, ce sont les armes d'allah. Allah est tout le contraire d'un dieu miséricordieux et pardonneur.
En vertu du verset 6.115, le contenu du coran ne peut être remis en cause ni modifié, puisqu'il se dit  "d'essence divine":

-6.15: Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient

Pourtant, c'est le coran lui-même qui nous donne la preuve qu'Allah n'est qu'un faux-dieu:

- 3.54: Et ils [les autres] se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination !
- 4. 155: (Nous les avons maudits) à cause de leur rupture de l'engagement, leur mécréance aux révélations d'Allah, leur meurtre injustifié des prophètes, et leur parole : "Nos coeurs sont (enveloppés) et imperméables". Et réalité, c'est Allah qui a scellé leurs coeurs à cause de leur mécréance, car ils ne croyaient que très peu .
- 5.41: Ô Messager! Que ne t'affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit : "Nous avons cru" avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d'autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi. Ils disent : "Si vous avez reçu ceci , acceptez-le et si vous ne l'avez pas reçu, soyez méfiants". Celui qu'Allah veut éprouver, tu n'as pour lui aucune protection contre Allah. Voilà ceux dont Allah n'a point voulu purifier les coeurs. A eux, seront réservés, une ignominie ici-bas et un énorme châtiment dans l'au-delà.
- 7.99: Sont-ils à l'abri du stratagème d'Allah? Seuls les gens perdus se sentent à l'abri du stratagème d'Allah.
- 8.30: (Et rappelle-toi) le moment où les mécréants complotaient contre toi pour t'emprisonner ou t'assassiner ou te bannir. Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes
- 10.21: Et quand Nous faisons goûter aux gens une miséricorde après qu'un malheur les a touchés, voilà qu'ils dénigrent Nos versets. Dis : "Allah est plus prompt à réprimer (ceux qui dénigrent Ses versets)". Car Nos anges enregistrent vos dénigrements .
- 13.42: Certes ceux d'avant eux ont manigancé (contre leur Messager); le stratagème tout entier appartient à Allah. Il sait ce que chaque âme acquiert. Et les mécréants sauront bientôt à qui appartient la bonne demeure finale.
- 27.50: Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une ruse sans qu'ils s'en rendent compte.



Il est impensable que l'auteur de ces versets soit le créateur de l'Univers, le bon-sens et la simple raison s'y opposent formellement.

Vade retro, musulman !


Je m'adresse aux musulmans prosélytes, ceux qui sont persuadés des bienfaits de l'islam et qui veulent persuader les autres.

Le coran le dit tout net: son contenu est d'essence divine, il est donc intouchable et immuable:

- 6.115: Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité. Nul ne peut modifier Ses paroles. Il est l'Audient, l'Omniscient.

Seulement, sur ce plan comme sur d'autres, le coran n'a pas résisté à l'analyse rationnelle et non dogmatique qu'en ont fait les islamologues. Nous avons aujourd'hui suffisamment de preuves objectives que le coran est une supercherie, notamment grâce aux travaux de Günter Lüling, de Christoph Luxenberg et Anne-Marie Delcambre, ou encore des écrivains de l'islam tout simplement neutres et sans parti-pris, à l'image de Roger Caratini.

Avec le coran comme d'ailleurs avec les musulmans, on n'est pas à une contradiction ni à un mesonge près. Ni à un anachronisme près.
Comme exemple, voici ce qu'affirme à juste titre Christoph Luxenberg (source Wikipédia):

"Selon la tradition musulmane, le Coran daterait du VIIe siècle, alors que les premiers exemples de littérature en arabe dans le plein sens du terme ne se trouvent que deux siècles plus tard, au temps de la « Biographie du Prophète », c'est-à-dire de la vie de Mahomet telle qu'elle a été écrite par Ibn Hichâm, décédé en 828. On peut ainsi établir que la littérature post-coranique a été développée par degrés dans la période qui a suivi le travail de Khalil ibn Ahmad, mort en 786, fondateur de la lexicographie arabe (« kitab al-ayn ») et de Sibawayh, mort en 796, à qui l'on doit la grammaire de l'arabe classique. Maintenant, si nous considérons que la composition du Coran s'est achevée à la mort de Mahomet, en 632, nous avons devant nous un intervalle de 150 ans, durant lequel nous ne trouvons pas trace de littérature arabe."

Arguments imparables: dans un cas comme dans l'autre, le coran est bien d'essence terrestre et humaine.

Nous savons également qu'à l'époque du califat d'Othman, qui dura 12 ans (de 644 à 656), circulaient 31 compilations différentes du coran. Et que, pour mettre fin à cette anarchie, le même Othman demanda qu'on fasse une nouvelle compilation et qu'on brûle (ou détruise) toutes les autres. C'est ainsi qu'aujourd'hui, les musulmans se réfèrent à cette version bien humaine du coran, appelée "vulgate othmanienne", du nom de ce calife. Et c'est ainsi que même si des bribes d'anciennes versions du coran existent encore de nos jours, elles sont dans des musées. Ce n'était pas la première des supercheries de l'islam car l'islam est basé sur le mensonge institutionalisé, mais c'est sans conteste une des plus importantes.   

Nous savons également, puisque c'est dans son contenu, que le coran a subi des remaniements, suivant le principe admis de tous des versets "abrogeants / abrogés" (nâsikh / mansûkh). Ce qui veut simplement dire que dieu se trompe et qu'il est fréquemment obligé de faire intervenir l'Ange Gabriel pour rectifier ses erreurs.
Nous savons également, et c'est aussi admis de tous, même si les ulémas cherchent encore à camoufler ces faits, y compris à leurs ouailles, que les versets les plus tolérants de la période mecquoise, dits "pré-hégire", sont abrogés par les versets guerriers, violents et racistes et antisémites de la période médinoise (versets dits "post-hégire).




Malgré tout celà, vous continuez à essayer de nous enfumer avec vos beaux discours de tempérance, d'amour du genre humain, de tolérance, etc. Voici donc pour vous une selection de quelques versets par lesquels je vous dis que vos arguments ou arguties emprunts de taquiya ne peuvent pas avoir prise sur un esprit sain ayant un tant soi peu d'humanité. Que les choses soient bien claires, il y a plus qu'une simple incompatibilité entre vous, les Soumis, et nous, les Kuffar.

Je me suis limité aux sourates 2 à 9 (sur les 114) et en faisant une difficile selection, pour ne pas trop surcharger (mais je crois que c'est raté!).

- 2.191:  Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés; l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants.
- 2.193: Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.
- 2.216: Le combat vous a été prescrit alors qu'il vous est désagréable. Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas.
- 2.217: Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. - Dis : "Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au sentier d'Allah, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants . L'association est plus grave que le meurtre." Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu'à, s'ils peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement.
- 2.244: Et combattez dans le sentier d'Allah. Et sachez qu'Allah est Audient et Omniscient.
- 3.28: Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour.
- 3. 110: Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d'entre eux sont des pervers.
- 3.118: Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes : ils ne failliront pas à vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée dans leur bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme. Voilà que Nous vous exposons les signes. Si vous pouviez raisonner!
- 3.119: Vous, (Musulmans) vous les aimez, alors qu'ils ne vous aiment pas; et vous avez foi dans le Livre tout entier. Et lorsqu'ils vous rencontrent, ils disent "Nous croyons"; et une fois seuls, de rage contre vous, ils se mordent les bouts des doigts. Dis : "mourrez de votre rage"; en vérité, Allah connaît fort bien le contenu des coeurs.
- 3.140: Ne vous laissez pas battre, ne vous affligez pas alors que vous êtes les supérieurs, si vous êtes de vrais croyants.
- 4.74: Qu'ils combattent donc dans le sentier d'Allah, ceux qui troquent la vie présente contre la vie future. Et quiconque combat dans le sentier d'Allah, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientôt une énorme récompense.
- 4.75: Et qu'avez-vous à ne pas combattre dans le sentier d'Allah, et pour la cause des faibles : hommes, femmes et enfants qui disent: "Seigneur ! Fais-nous sortir de cette cité dont les gens sont injustes, et assigne-nous de Ta part un allié, et assigne-nous de Ta part un secoureur".
- 4.76: Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tagut. Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est, certes, faible.
- 4.84: Combats donc dans le sentier d'Allah, tu n'es responsable que de toi-même, et incite les croyants (au combat) Allah arrêtera certes la violence des mécréants. Allah est plus redoutable en force et plus sévère en punition.
- 4.89: Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur,
- 4.91: Vous en trouverez d'autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu'on les pousse vers l'Association, (l'idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s'ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors saisissez-les et tuez les où que vous les trouviez. Contre ceux-ci, Nous vous avons donné autorité manifeste.
- 4.101: Et quand vous parcourez la terre, ce n'est pas un péché pour vous de raccourcir la Salat, si vous craignez que les mécréants ne vous mettent à l'épreuve, car les mécréants demeurent pour vous un ennemi déclaré.
- 4.104: Ne faiblissez pas dans la poursuite du peuple [ennemi]. Si vous souffrez, lui aussi souffre comme vous souffrez, tandis que vous espérez d'Allah ce qu'il n'espère pas. Allah est Omniscient et Sage.
- 4.160: C'est à cause des iniquités des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes nourritures qui leur étaient licites, et aussi à cause de ce qu'ils obstruent le sentier d'Allah, (à eux-mêmes et) à beaucoup de monde,
- 5.21: Ô mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants.
- 5.33: La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,
- 5.38: Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d'Allah. Allah est Puissant et Sage.
- 5.51: Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.
- 5.57: Ô les croyants! N'adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion, parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants. Et craignez Allah si vous êtes croyants.
- 5.60: Dis: "Puis-je vous informer de ce qu'il y a de pire, en fait de rétribution auprès d'Allah? Celui qu'Allah a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le Tagut, ceux-là ont la pire des places et sont les plus égarés du chemin droit".
- 5.64: Et les Juifs disent : "La main d'Allah est fermée! " Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l'inimité et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre.
- 5.82: Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : "Nous sommes chrétiens." C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil.
- 6.123: Croyants, combattez les incroyants qui sont dans vos parages et qu'ils vous trouvent durs.

- 8.12: Et ton Seigneur révéla aux Anges : Je suis avec vous ; affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts.
- 8.15: O vous qui croyez ! Quand vous rencontrez (l'armée) des mécréants en marche, ne leur tournez point le dos.
- 8.17: Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre) , ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part! Allah est Audient et Omniscient.
- 8.38: Dis à ceux qui ne croient pas que, s'ils cessent, on leur pardonnera ce qui s'est passé. Et s'ils récidivent, (ils seront châtiés); à l'exemple de (leurs) devanciers.
- 8.39 et 40: Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent.
- 8.50: Si tu voyais, lorsque les Anges arrachaient les âmes aux mécréants! Ils les frappaient sur leurs visages et leurs derrières, (en disant) : "Goûtez au châtiment du Feu .
- 8.57: Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu'ils se souviennent.
- 8.65: O Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents ; et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.
-  8.67: Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d'avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d'ici-bas, tandis qu'Allah veut l'au-delà. Allah est Puissant et Sage .
- 9.5: Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la zakat, alors laissez-leur la voie libre, car allah est pardonneur et miséricordieux.
-  9.8: Comment donc! Quand ils triomphent de vous, ils ne respectent à votre égard, ni parenté ni pacte conclu. Ils vous satisfont de leurs bouches, tandis que leurs coeurs se refusent ; et la plupart d'entre eux sont des pervers.
- 9.14: Combattez-les [les associateurs]. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant.
- 9.23: Ô vous qui croyez! Ne prenez pas pour alliés, vos pères et vos frères s'ils préfèrent la mécréance à la foi. Et quiconque parmi vous les prend pour alliés... ceux-là sont les injustes.
- 9.29: Combattez ceux qui ne croient ni en allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'allah et son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humilies .
- 9.30: Les Juifs disent : "Uzayr est fils d'allah" et les Chrétiens disent : "Le Christ est fils d'allah". Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité)?
- 9.39: Si vous ne vous lancez pas au combat, allah vous châtiera d'un châtiment douloureux et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne lui nuirez en rien. Et allah est omnipotent .


Un des verset dits "du sabre", il abroge le verset que les musulmans aiment mettre en avant, l'appelant d'ailleurs "verset de la tolérance" (2/256):
- 9.73: Ô Prophète, lutte contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude avec eux ; l'Enfer sera leur refuge, et quelle mauvaise destination!

- 9.113: Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer.
- 9.123 et 124: 0 croyants ! combattez les infidèles qui vous avoisinent ; qu'ils vous trouvent toujours sévères à leur égard. Sachez que Dieu est avec ceux qui le craignent.