dimanche 22 février 2015

Profanation des tombes de non-musulmans: par imitation de Mahomet!

Je réagis un peu tard à propos des profanations des 250 tombes juives de Sarre-Union ainsi que d'autres tombes dans d'autres cimetières chrétiens. Mais comme on dit communément, mieux vaut tard que jamais! 

L'irrespect des morts et les profanations des tombes de non-musulmans sont une tradition héritée de Mahomet. 
Par ses actes, il a légué aux musulmans ce rituel qui va à l'encontre du comportement humain normal et qui a fait tomber la barrière morale qui impose qu'on respecte les morts.

Yathrib / Médine 

Nota: Les habitants de cette riche oasis juive avait recueilli, soigné et nourri Mahomet mourant, quand il dut fuir en catastrophe la Mecque avec ses compagnons. En récompense, quand les musulmans se sont retrouvés en situation de force, ils exploitèrent un prétexte fallacieux pour s'en prendre à leurs bienfaiteurs: la plupart d'entre eux furent tués, les rescapés n'ont eu qu'une seule possibilité, celle de fuir en abandonnant tout aux musulmans. Yathrib la juive devint ainsi Médine la musulmane.
Il y avait [à Médine] des tombes datant de la Jahiliyya. Le prophète ordonna qu’elles soient fouillées et que les ossements soient éparpillés" (ibn Saad, Kitab tabaqat al-kubra tome I page 282 et Muslim, Sahih 58 n° 269). 

Mon commentaire: Plus de deux siècles après Mahomet, l'imam Tabari a osé émettre une critique à peine voilée contre son cher prophète: 

Il fit arracher les arbres et retirer les cadavres de leurs tombeaux, ensuite il y fit bâtir [une mosquée]. Mais cela ne peut pas être, c'est un fait inouï et il ne faut pas croire une telle chose du prophète. Quoique ces morts fussent des infidèles, un lieu d'adoration n'a cependant pas assez d'importance pour qu'on arrache des morts de leurs tombeaux et pour qu'on détruise un champ cultivé. Les hommes intelligents rejettent un tel fait (Tabari, Histoire des prophètes et des rois, III/112 ). 

Pourtant, ce fait peu glorieux et surtout peu moral est confirmé par d'autres grands imams, comme Bukhari dans ces deux hadith qu'il a rapporté:
Or , ajoute Anas, je vais vous dire ce qu’il avait dans cet enclos ; il y avait des sépultures de polythéistes, des ruines et des palmiers. Le prophète ordonna de fouiller les tombes, de raser les ruines et de couper les palmiers. Cela fait, on aligna les troncs de palmiers comme qibla de la mosquée, et on les encastra dans deux chambranles en pierres. Puis on commença à apporter des pierres en chantant, le prophète se joignant aux autres et disant :
-Ô Allah, il n’y a d’autre bien que celui de l’autre monde. Pardonne aux ansar et aux muhajirun (Bukhari, Sahih 7/48). 
L’apôtre d’Allah ordonna que les tombes des païens soient exhumées , que la terre soit nivelée et les palmiers coupés. Les troncs des arbres furent placés pour indiquer la qibla (Bukhari, Sahih 58/269). 

Les cadavres jetés dans le puits. 

A la tombée de la nuit, les musulmans revinrent au camp, cessant la poursuite. Le prophète ordonna de traîner les cadavres au bord d’un certain puits sans eau et de les y jeter, sauf Omayya ibn Khalaf, dont le cadavre était entré immédiatement en décomposition, et que l’on ne pouvait pas déplacer; on l’enfouit dans la poussière ( Tabari, Histoire des prophètes et des rois III 162). 

L’insulte aux cadavres. 

Le jour de Badr, le prophète ordonna que les corps de vingt quatre chez des Quraysh soient jetés dans un des puits secs de Badr. C’était une habitude du prophète, quand il faisait la conquête d’un peuple, de rester sur le champ de bataille pour trois nuits. Donc, la troisième nuit de Badr, il ordonna que sa chamelle soit sellée, puis il sortit suivi de ses compagnons, qui se disaient entre eux:
- A coup sûr, il est en train de faire quelque chose d’important.
Il s’arrêta au bord du puit, et il appela les corps des infidèles Quraysh par leurs noms et patronymes:
-Toi, untel fils d’untel et untel fils d’untel! Cela vous aurait plu davantage d’obéir à Allah et à son prophète? Vous avez réalisé ce que notre seigneur vous a promis? Avez-vous compris ce que votre seigneur vous a promis?
Omar dit:
-Ô envoyé d’Allah! Tu parles à des corps qui n’ont plus d’âmes!
L’envoyé d’Allah répondit:
-Par celui qui tient dans ses mains l’âme de Muhammad, tu n’entends pas mieux que ce qu’ils entendent
(Bukhari, Sahih 59/314). 
Après avoir considéré un instant les cadavres jetés au fond du puits, le prophète leur adressa les paroles suivantes:
-Vous avez trouvé maintenant la réalisation des promesses de votre seigneur.
Puis comme on lui faisait remarquer qu’il interpellait des morts, il répondit:
-Vous n’entendez pas mieux qu’eux, mais ils ne peuvent répondre
(Bukhari, Sahih 23/ 452). 

La dépouille d'un ennemi appartient à celui qui l'a tué: 

Abu Qutada racontait : lors de la bataille de Hunayn, je vis un musulman et un païen se battre. Un autre païen vint aider son compagnon contre le musulman. Je l’interceptai et, d’un coup, je lui coupai le bras. Il serra l’autre bras autour de mon cou et allait m’étrangler si son hémorragie ne l’avait obligé à lâcher prise. Il s’écroula et je l’achevai, mais j’en étais épuisé. Un Mecquois passa près de lui et pris ses dépouilles. A la fin de la bataille, après que les Hawazins eurent été neutralisés, le prophète déclara : "Les dépouilles d’un ennemi tué reviennent à son tueur". Je dis alors au prophète :
- Envoyé d'Allah, j’ai tué de ma main un homme qui avait de belles dépouilles. Je ne sais pas qui les a enlevées
- Cet homme dit vrai, déclara un Mecquois. Les dépouilles de l’homme tué sont chez moi. Envoyé d'Allah, donne-lui quelque butin en compensation.
- Non, non , protesta abu Bakr. Le prophète n’en fera rien. Tu t’approches d’un lion d'Allah qui combat pour la religion d'Allah et tu prétends lui enlever son butin ! Non, rends-lui les dépouilles de l’homme qu’il a tué.
- Abu Bakr a raison, ajouta le prophète. Rends les dépouilles à abu Qutada.
Abu Qutada poursuivit : je pris les dépouilles de l’homme que j’avais tué, je les vendis et, pour le prix, j’achetai quelques palmiers. C’était mon premier bien durable. Pendant cette même bataille de Hunayn, abu Talha bénéficia, à lui seul, des dépouilles de vingt hommes.
Après leur défaite, les Hawazin furent taillés en pièces. Othman ibn Abdallah releva leur bannière et combattit jusqu’à la mort. Ayant appris sa mort, le prophète dit : "Bon débarras ! Il haïssait les Quraïche". Son jeune esclave fut tué en même temps que lui. En prenant ses dépouilles, l’un des Ansar découvrit qu’il n’était pas circoncis et cria très haut : "O Arabes, sachez que les banu Thaqif ne sont pas circoncis!
( ibn Hicham, Biographie du messager d'Allah Muhammad ben abd Allah, II 448/452). 
Mon commentaire: la bataille de Hunyan et sa conséquence (la poursuite des fuyards de la tribu des banu Thaqif) fut pour les conquérants musulmans la justification "morale" des exactions qu'ils avaient fait subir aux cadavres de leurs ennemis. Une justification confirmée par ce hadith sahih de Muslim:
Les dépouilles d’un ennemi tué reviennent à son meurtrier. 
A d'autres égards, cette bataille et celle de Badr, bien plus que les razzias pourtant riches en butin, leurs servirent de base "légale" pour la répartition du butin (biens matériels, terres, maisons, bétail, femmes, jeunes esclaves, etc).
____________________________________ 

Et ne fais jamais la salat [la prière] sur l'un d'entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu'ils n'ont pas cru en Allah et en son messager, et ils sont morts tout en étant pervers (coran, 9:84). 


________________________________

Conséquences aujourd'hui: 



- Vidéo: Cimetière d'Algérie en 2009:

3 "Exhumez les morts non-musulmans!" 
En Europe, les musulmans font pression sur les Autorités pour que soient délimités des espaces destinés à leurs morts ("carrés musulmans"), bien souvent en contradiction avec la loi. Ces Autorités cèdent peu à peu aux exigences musulmanes dans un "esprit d'apaisement" mais ces gestes de lâcheté finiront par coûter très cher. En attendant, en Grande-Bretagne, les musulmans exigent que soient exhumés les corps des kuffar enterrés à côté des musulmans. Car pour l'islam, les non-musulmans sont impurs et le simple fait que leurs tombes côtoient celles des musulmans empêche ces derniers d'accéder au paradis d'Allah. 
__________________________________






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire