lundi 20 mai 2013

Trop de musulmans soutiennent la violence.



Traduction (libre) de l'article de Tarek Fatah, paru le 7 mais 2013 dans le Toronto Sun.


http://www.torontosun.com/2013/05/07/too-many-muslims-support-violence



En 2007, l'institut de sondages canadien Environics a effectué une enquête sur les attitudes de Musulmans canadiens.

Elle a montré que 12 % des personnes interrogées ont dit que si les hommes du prétendu complot terroriste "Toronto 18" avaient réussi à mener à bien leurs attaques contre le Canada, ils auraient été "au moins quelque peu justifié."

La plupart des experts ont simplement haussé les épaules devant ce fait choquant.

Aujourd'hui, six ans plus tard, nous avons une enquête mondiale sur les musulmans, conduite par la prestigieuse PEW Foundation. Les résultats confirment la crainte de beaucoup que la doctrine radicale de djihad et l'islamisme gagnent du terrain.

Le plus marquant de cette statistique est le fait 90 % de Musulmans (incluant des femmes) en Irak, Maroc, Tunisie, Indonésie, Afghanistan et Malaisie ont exprimé l'idée que "la femme est toujours obligée d'obéir à son mari".

Cependant, la découverte la plus inquiétante qui ressort de cette enquête portant sur plus de 38.000 musulmans est que dans le monde entier, on constate le désir presque universel de la plupart des musulmans, que ce soit d'Afrique, d'Asie ou du Moyen-Orient, de voir que la charia devienne "loi officielle sur Terre". (99 % en Afghanistan, 84 % au Pakistan, 83 % au Maroc).

"Et alors quoi?", diront ceux qui ont une connaissance limitée de la charia. Je leur répond par cette autre statistique qui porte sur les partisans de la charia.

De ces Musulmans partisans de la charia, 85 % en Égypte, 75 % au Pakistan et 65 % dans les territoires palestiniens, soutiennent que le musulman qui s'éloigne de l'Islam doit être exécuté. Même en Turquie laïque, en Bosnie et en Russie, 15 % de Musulmans soutiennent la charia et sont pour la décapitation de ceux qui s'éloignent de l'Islam.

Tandis que l'administration américaine actuelle juge les Frères Musulmans et sa ramification de l'Asie du Sud, la Jamaat-e-Islami, comme "modérés" et même "laïcs", les islamistes sont dans une période faste.

Sur le terrain, ils profitent de la résistance très faible d'une opposition musulmane "libérale" souvent marginalisée. Internationalement, ils peuvent compter sur une fosse sans fond de pétrodollars provenant des états arabes du Golfe et sur l'assistance logistique d'éléments comme l'ISI, les services secrets du Pakistan.

Sur les attaques suicides à la bombe, ou d'autres violences faites au nom de l'Islam, même aux États-Unis, 8% de Musulmans croient que le recours à la violence est "souvent" ou "parfois" justifiée pour défendre l'Islam.

Cela signifie que près de 500.000 Américains musulmans croient qu'il est parfois justifiable d'utiliser la violence contre l'état.

En Occident, au lieu de combattre l'ascension de l'islam politique radical, de nombreux leaders musulmans continuent à jouer la carte de la victimisation tout en soutenant la charia et en refusant de renoncer au djihad armé.

Alors même que 8% de la communauté musulmane des États-Unis défend le recours à une violence du même type que celle des plastiqueurs de Boston, les dirigeants communautaires musulmans se gardent bien de prendre publiquement position et continuent à hausser les épaules tout en s'affranchissant de leur responsabilité.

Il s'agit pour les leaders musulmans d'un exemple classique d'abdication devant leurs responsabilités et une fois de plus, ils évitent de dénoncer la doctrine du djihad armé.

Le temps vient à manquer pour les musulmans adeptes de la liberté [à supposer qu'il y en ait, NDT], tout comme pour les minorités dans les nations démocratiques comme les États-Unis, le Canada, l'Inde et une grande partie d'Europe.

S'ils ne prennent pas une position hardie (osée) envers cette doctrine et  ne soutiennent pas vigoureusement la séparation de l'État et de la religion [chose très improbable NDT], il y aura une répercussion collective contre les musulmans à travers le monde. Et cela, malheureusement, ne sera pas beau à voire.

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