Tout d'abord, il faut savoir que les musulmans appellent Jahiliya la période anté-islamique. Ce mot, Jahiliya, peut se traduire par "période d'ignorance". Dans un post précédent, j'ai essayé de montrer de quelle manière l'islam a constitué une régression pour les Arabes.
Premier sujet: le calendrier.
Les Arabes d'avant l'islam avaient des connaissances héritées en partie des civilisations qu'ils ont cotoyé. Leur culture était cosmopolite: grecque, araméenne, phénicienne, mésopotamienne, perse...
Ils avaient notamment un calendrier basé sur 13 mois de 28 jours, donc très proche du calendrier solaire.
Grâce à (à cause de) la science infuse d'allah, les Arabes allaient encore reculer de plusieurs siècles quand Mahomet leur imposa le calendrier lunaire de 12 mois de 28 jours.
Et depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, les musulmans ne se sont jamais posé la question de savoir pourquoi les Arabes de la Jahiliya faisaient le pélerinage à date fixe et pourquoi les musulmans font le même pélerinage, ainsi que le ramadan, à dates sans cesse décalées d'une année sur l'autre.
Ce qui explique aussi la différence de 41 ans entre leur calendrier et le calendrier universel. En effet , sachant que le calendrier musulman démarre à partir de l'Hégire, qui correspond à l'an 622 de l'ère chrétienne, (la "fuite"), en 2013 on aurait dû logiquement être en l'an 1391 de l'ère musulmane (2013 - 622), et non en 1434.
Deuxième sujet: la trève.
Comme je l'explique dans un autre post, le pèlerinage de la Mecque n'est pas musulman, il était pratiqué bien avant l'avènement de l'islam.
Traditionnellemt, l'Arabie était très ouverte et cosmopolite. Toutes les religions s'y cotoyaient. Les Arabes de la Jahiliya respectaient la trève durant le mois sacré païen. Durant ce mois, toute hostilité était proscrite et les pélerins se rendaient à la Mecque sans peur de se faire égorger ou dépouiller.
Mahomet lui-même a respecté cette tradition, jusqu'à sa fuite vers Médine en 622, date qui marque le début de l'Hégire. C'est seulement après cette date que lui et ses compagnons se mirent à razzier les caravanes même pendant la "période sacrée".
C'est la razzia des musulmans contre Nakhla qui allait ouvrir la porte à tous les abus de la part des musulmans. Les compagnons de Mahomet attaquèrent par surprise une caravane mecquoise dans ce point d'eaus proche de la Mecque et remportèrent une victoire qui allait révolter les "ignorants" de la Jahiliya. Ce raid s'est déroulé durant le mois sacré de rajab, qui correspond à décembre 623. Il allait opérer un véritable basculement dans la manière d'agir de tous les musulmans et marquer un bouleversement dans le comportement des musulmans: à partir de cette date, les musulmans n'ont plus respecté aucune règle ni aucun interdit concernant la guerre ou les rapines et Mahomet, comme habituellement, "reçut" le verset qui autorise le combat en toutes circonstances, y compris durant le "mois sacré".
"Un Mecquois est tué, deux autres prisonniers. Les Émigrés rentrent à Médine avec un butin dont, selon Ibn Jahsh, le quint doit revenir à Muhammad. Ils y sont accueillis par une réprobation générale : on n’admet pas qu’ils aient osé violer la trêve de rajab : les Juifs font des calembours avec les noms des acteurs du drame. Les musulmans répètent que Muhammad n’a point donné l’ordre d’attaquer ; il met sous séquestre les prisonniers et le butin, et il refuse d’en prendre sa part. Les Quraysh négocient le rachat des deux captifs : l’un d’eux se convertit et reste à Médine. Et c’est à ce moment, peut-être, ou peu après, que se place la révélation « Ils t’interrogent sur le mois sacré : Y combattre ? Dis : Y combattre est grave ; mais fermer le chemin d’Allah, être incroyants de Lui et de la mosquée sacrée, et en faire sortir ses gens est plus grave auprès d’Allah. La rupture fitna est plus grave que la tuerie. ». Ce verset et d’autres semblables ont fourni une base religieuse à la guerre contre les Mecquois. L’attitude de Muhammad y annonce celle qu’il aura dans d’autres circonstances : mettre ses gens dans telle occasion où ils pourront croire agir selon son désir ; puis, leur laissant la responsabilité de leur acte, approuver ou blâmer selon le succès ; compter sur le temps pour résoudre les difficultés ; au jour propice, écouter la parole d’Allah. Il est souvent difficile de distinguer dans la riche nature de Muhammad ce qui est du Prophète, et ce qui est du chef politique, qui est, malgré tout, un homme de son temps. Il convient de rappeler qu’il y avait à Nakhla un sanctuaire d’al Uzza".
On comprend plus aisément le comportement des musulmans d'aujourd'hui, qui continuent la tradition mahométane. C'est pour cette raison également que tous les ans, durant les 28 jours du ramadan, la presse nous relate une activité débordante de la part des adeptes de la religion de paix et d'amour.
"Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous
ont chassés; l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants" (coran, 2: 217).
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