jeudi 16 janvier 2014

J'accuse ma religion


J'accuse ma religion


Encore une histoire horrible de musulmans et d'acide. Il s'agit là de 2 jeunes filles britanniques, venues faire du bénévolat à Zanzibar, archipel tanzanien. Elles ont été agressées à l'acide par 2 jeunes gens alors qu'elles marchaient dans Stone Town, le centre historique de Zanzibar. Elles ont été brûlées à la poitrine, au visage et aux mains. Les faits se sont déroulé le 7 août 2013, à la fin du mois de ramadan. 

Cette attaque a indigné un musulman syrien qui a rédigé le texte qui suit. Ce qui est interessant, c'est qu'il le dit très clairement: cette agression est liée à l'islam, liée à tous ces musulmans qui ne bronchent pas, ne s'émeuvent pas face à la barbarie, une manière de cautionner les actes les plus ignobles et les faire endosser à leur religion. Liée aux émirs qui financent le djihad international et le terrorisme, liée à l'OCI et ses tentatives liberticides, auprès des Instance internationales, de criminaliser toute critique de la religion et de limiter les liberté dans le monde, notamment leur bête noire, la liberté d'expression. Chose qu'ils ont su faire efficacement chez eux en muselant parfaitement leurs peuples. Liée aux dirigeants et aux élites qui entretiennent ce climat agressif et délétère, ce ressentiment des musulmans envers tous ceux qui ne sont pas comme eux. Un climat qui favorise la haine et les conflits. D'ailleurs, il n'y a qu'à lire la presse: la quasi totalité des violences, des conflits et des guerres dans le monde implique des musulmans. Liée aux ulémas et au contenu de l'enseignement qu'ils dispensent dans les plus grandes Universités coraniques, tel al-Azhar. Car aujourd'hui, le temps de l'ijtihad est bien loin, les madâris sont devenues des fabriques de djihadistes. Liée enfin à tous ces musulmans qui s'enfoncent la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité.



Les 2 jeunes femmes brûlées à l'acide


I Indict my Religion

Par Farid Ghadry, Assyrian International News Agency

Posté le 11/08/2013 19:40:53 GMT 



J'accuse l'Islam.

Oui, je l'accuse pour avoir ignoré la terreur contre les deux innocentes adolescentes britanniques à Zanzibar qui ont été aspergées d'acide. Je ne me soucie guère d'en connaître les raisons ni les justifications, ces islamistes bâtards ont changé de manière permanente les bonnes vies de deux jeunes adolescentes innocentes qui étaient là en premier lieu pour aider les musulmans.

Qu'est-ce qui est saint du ramadan lorsque, à Zanzibar, les salauds de musulmans l'utilisent pour commettre des actes contraire qui sont tout le contraire de saint? 



Je suis vraiment, vraiment en colère.

Où sont nos leaders musulmans qui auraient dû s'élever contre cette terreur et s'engager, une fois pour toutes, à son éradication?

Où est le roi d'Arabie Saoudite, ou le président de l'Organisation de la Coopération Islamique? Coopération sur quoi? Avec le silence de l'OCI, comment quelqu'un pourrait-il ne pas interpréter "Coopération" par l'intentionde coopérer pour défigurer l'innocent?

Où est le Grand Imam de l'université al-Azhar, où est la Ligue arabe, où est l'ayatollah Khamenei, ou encore les millions d'autres leaders religieux musulmans?

Où sont Erdogan de Turquie et les Frères musulmans? Pourquoi sont-ils silencieux face à de telles atrocités commises au nom de l'islam?

Où sont toutes nos voix musulmanes collectives pour dénoncer ces actes insensés dont même les animaux de la jungle ne sont incapables?

L'islam est devenu synonyme de terreur et la cible du mépris justifié et unanime. La religion dans laquelle je suis né, et qui abrite 1,3 milliard de personnes, s'est transformée en une arme de destruction globale contre les autres 5,7 milliards de personnes qui n'adhèrent pas aux principes.

L'islam n'existe plus pour l'Islam. L'islam existe aujourd'hui pour détruire les non-musulmans.

J'accuse tout l'islam parce que la religion qui est censée soutenir les nécessiteux et les démunis est devenue un culte de la terreur contre l'autosuffisant et l' entreprenant.

J'accuse de faiblesse tous les dirigeants musulmans silencieux. Par leur silence, ils alimentent ces actes de barbarie qui définissent l'islam.

Je les accuse pour tous les actes de terrorisme commis dans le passé contre des milliers et des milliers de personnes innocentes.

Je suis vraiment, vraiment en colère contre tous les imams, le grand mufti, les cheikhs, les mawlawis, les ayatollahs, les émirs, les rois, les princes, et tous leurs titres.

A la fin, s'ils ne dénoncent pas ces actes publiquement et courageusement, il partageront tous la sauvagerie de Zanzibar. C'est leur héritage.

Les dirigeants musulmans de l'OCI et la Ligue arabe doivent se réveiller de leur sommeil en engageant des fonds important pour la rééducation de  notre jeunesse et pour débarrasser le monde de ce cancer, au lieu de rester silencieux ou d'abriter la source du mal de la terreur islamique.

Il est bien évident que l'aide généreuse octroyée par l'Occident n'est par récompensée en retour.

En fait, les pays occidentaux ont fait don de centaines de milliards de dollars aux pays musulmans, et nous, musulmans, nous remboursons l'Ouest en arrosant d'acide leurs enfants et en les privant ainsi de leurs droits. Ils sont pourtant venus pour aider nos pauvres. C'est vraiment écoeurant.

Quelque chose doit changer. L'Occident doit changer de cap pour nous aider à trouver notre chemin, à la dure. Ce statu quo ne peut plus durer.

Si vous voulez aider l'islam, alors il est temps de lier votre aide avec ce que nos dirigeants font ou disent.

Sinon, arrêtez d'acheter notre pétrole et notre gaz. Laissez-nous mourir dans nos propres déchets. Peut-être, alors, nos dirigeants se prononceront et coopéreront avec l'Occident sur la base de l'égalité et non sur celle de l'islam contre le reste du monde.

Assez, c'est assez. Je suis vraiment, vraiment en colère.

Que ces adolescentes britanniques, et tous ceux qui ont été blessés par la terreur islamique dans le passé, trouvent la paix et le bonheur. Puissent-ils, avec leurs familles, nous pardonner de ne pas parler assez fort.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire