vendredi 21 février 2014

La charia en action: enceinte, victime de viol collectif et accusée d'adultère, elle risque la lapidation


La charia en action: enceinte victime viol accusée d'adultère, menacée de lapidation


Retranscription très libre de l'article de Pamela Geller du 20 Février 2014





La charia en action. Désormais, vous avez le monde musulman à portée de main. Les musulmans continuent d'inventer de nouvelles façons de vous horrifier, de vous choquer et vous faire perdre votre sang froid, le tout au nom de la justice. Leur justice.

"Une adolescente enceinte victime d'un viol collectif a été accusée d'adultère au Soudan" (merci à la religion de paix).

L'adolescente éthiopienne dit qu'elle a été violée par 7 hommes en août dernier, elle fait maintenant face à une possible condamnation à mort par lapidation.

A signaler que le pouvoir judiciaire du Soudan a reçu des millions de livres d'aide de la part du Royaume-Uni.

La jeune femme éthiopienne de 18 ans, qui est enceinte de neuf mois, est maintenue prisonnière dans une cellule de la police et, jusqu'à récemment, dormait à même le sol en béton, sans matelas, sans nourriture et sans vêtements "appropriés", selon la Strategic Initiative for women in the Horn of Africaca (SIHA).


La SIHA a accusé le Soudan de discrimination à l'égard de la victime, juste parce qu'elle est à la fois une femme et une migrante, et a demandé sa libération immédiate ou son transfert à l'hôpital.

Le jeune divorcée affirme qu'en août dernier, alors qu'elle était enceinte d'environ trois mois, elle a été attirée vers une propriété vide de la capitale Khartoum, et violée par sept hommes. Elle a signalé le fait à un agent de police à l'époque, qui a décidé de ne pas ouvrir d'enquête en raison de proximité de la fête de l'Aïd. Il a d'abord été accusé de négligence, mais la plainte a ensuite été abandonnée. 

Selon la SIHA, l'attaque a été filmée par l'un des hommes avec son téléphone et les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux six mois plus tard, ce qui a mené à l'arrestation de deux présumés criminels mais aussi de la victime. Cinq hommes, dont l'âge est compris entre 18 et 22 ans, sont accusés d'adultère. Le sixième, qui dit ne pas avoir eu  de rapports sexuels avec la victime, est accusé d'indécence brutale.

La femme est accusée d'adultère, bien qu'elle ait réfuté les accusations et qu'elle plaide non coupable sur la base qu'elle a subi ces actes sexuels contre son gré. Sa tentative de déposer une plainte pour viol a été refusée, la raison invoquée est qu'elle est sous enquête pour d'autres accusations et qu'elle aurait dû se plaindre au moment de "l'incident" [ ! ]. Sa demande de libération sous caution a été refusée.

"L'intention de maintenir la victime dans le statut de coupable est une grande préoccupation et cherche à réduire la responsabilité des auteurs, mais le plus inquiétant, c'est la charge d'adultère, qui porte en elle la peine potentielle de mort par lapidation", a déclaré la SIHA.

Bien que rarement exécutée, note la SIHA, la peine de mort par lapidation pour adultère a été prononcée à deux reprises au cours des dernières années, contre deux femmes, Intisar Sharif et Laila Jamool, en 2012. Suite aux jugement en appel, les peines ont été annulées dans les deux cas.

Le gouvernement soudanais a été critiqué pour les mauvais traitements et la marginalisation des ressortissants étrangers, avec les Ethiopiens qui sont souvent la cible de la xénophobie. Selon la SIHA, les médias soudanais ont cherché à charger la victime de ce viol en prétendant faussement qu'elle a le SIDA et en la présentant comme étant une prostituée. 
La SIHA ajoute qu"il y a même eu des tentatives cyniques pour faire passer les violeurs pour des victimes qui auraient été droguées à l'avance. 

Le directeur régional du réseau SIHA, a déclaré:

"L'impunité et le silence sur les crimes de violence sexuelle commis contre des personnes déplacées [personnes déplacées à l'intérieur], les migrants et les femmes pauvres du Soudan, a été un modèle durant des années.
Cette affaire met en lumière les obstacles quand il s'agit de porter plainte pour viol. Il y a un besoin urgent de réformer l'article 149 du code pénal faisant référence au viol pour protéger les victimes.
La poursuite pour viol est une exception plutôt que la norme et très certainement ne reflète pas le niveau d'incidence. Au lieu de cela les victimes courent le risque d'être poursuivies pour adultère, être "re-vicitimisées" par le système judiciaire, et menacées de la peine ultime de la mort par lapidation".

L'affaire est susceptible de soulever des questions sur le soutien des bailleurs de fonds de Grande-Bretagne pour le système judiciaire soudanais. Mais ce soutien britannique au Soudan a été stoppé le mois dernier, plus tôt que prévu.


L'année dernière, une femme somalienne qui a allégué d'avoir été violée a été condamnée à un an de prison. Elle a ensuite été acquittée après un tollé dans le monde entier .


Darfour, région de l'Ouest du Soudan : les femmes ont subi
une épidémie de viols dont beaucoup sont restés impunis.



Nota: selon la charia, les hommes également devraient être passibles de mort par lapidation. Le coran n'indique aucune peine contre l'adultère mais plusieurs hadiths rapportent des cas où Mahomet a fait lapider des femmes et des hommes. Bukhari rapporte qu'on lui amena un homme et une femme qui avaient commis l'adultère, il ordonna qu'on les lapide, ajoutant que l'homme a essayé de protéger la femme (Bukhari, 6:60:79). 

Dans un autre hadith, une femme vint voir Mahomet et lui dit qu'elle a commis l'adultère. Il la renvoya chez elle, elle revint après avoir accouché, il la renvoie une seconde fois, lui disant de revenir une fois l'enfant sevré. Ce qu'elle fit, revenant avec son enfant tenant un morceau de pain, ce qui signifiait qu'il était sevré. Alors, Mahomet la fit lapider (Muslim, 17:4206). 

Enfin, selon Ibn Ishaq (biographe de Mahomet), Mahomet aurait dit à son "discours d'adieu" lors de son dernier pèlerinage à la Mecque: "Celui qui a commis l'adultère doit être lapidé." 

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